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Les Républicains

Karoutchi favorable à la déchéance de nationalité mais ne sait pas s'il votera pour

Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains des Hauts-de-Seine, s'est dit jeudi favorable à la constitutionnalisation de l'état d'urgence ainsi qu'à l'élargissement de la déchéance de la nationalité mais "ne sai(t) pas" s'il votera la réforme proposée par l'exécutif. - Jeudi 31 décembre 2015 - Photo d'illustration - Passeport français

Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains des Hauts-de-Seine, s'est dit jeudi favorable à la constitutionnalisation de l'état d'urgence ainsi qu'à l'élargissement de la déchéance de la nationalité mais "ne sai(t) pas" s'il votera la réforme proposée par l'exécutif. - Jeudi 31 décembre 2015 - Photo d'illustration - Passeport français - AFP

Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains des Hauts-de-Seine, s'est dit jeudi favorable à la constitutionnalisation de l'état d'urgence ainsi qu'à l'élargissement de la déchéance de la nationalité mais "ne sai(t) pas" s'il votera la réforme proposée par l'exécutif.

Comme France Info lui demandait s'il voterait cette réforme, Roger Karoutchi a répondu:

"Je ne sais pas. Je suis pour l'état d'urgence constitutionnalisé, je suis pour la déchéance de nationalité pour les binationaux liés au terrorisme. Mais pour autant il va y avoir un débat parlementaire. (...) Je ne sais pas quel texte je vais devoir voter, donc j'attends". "J'entends M. Mignard, président de la haute autorité éthique du PS et proche de François Hollande, qui dit (que) cette réforme doit être réécrite par le parlement". "J'entends le porte-parole du PS (Olivier Faure, NDLR) dire (que) la réforme ne passera pas", a expliqué Roger Karoutchi.

Une droite très évasive sur le vote de l'élargissement de la déchéance de nationalité

L'article 2 de cette réforme, qui prévoit l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, est fortement contesté à gauche, bien que massivement approuvé par les Français selon les sondages. Hormis quelques voix individuelles -Guillaume Larrivé (LR) qui ne votera pas la réforme "en l'état", Philippe Vigier (UDI) qui s'est clairement prononcé en faveur du texte-, la droite reste quant à elle évasive sur son intention de voter ou non cette réforme. "Imaginez que François Hollande vienne avec ça devant la parlement et qu'il soit battu et qu'il n'y ait pas de réforme constitutionnelle...

Ca ne me fera pas pleurer qu'il soit battu, ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est: vous ne pouvez pas dire la lutte contre le terrorisme nécessite l'unité nationale pour vous faire battre au parlement", a dit le sénateur LR, favorable à un référendum sur cette question.

A.-F. L. avec AFP