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Jean-Pierre Raffarin veut aider Emmanuel Macron "à faire du bien à la France"

Jean-Pierre Raffarin, sénateur Les Républicains (LR) de la Vienne, était ce mercredi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, à quatre jours du premier tour des élections législatives.

Invité mercredi matin sur BFMTV et RMC, Jean-Pierre Raffarin souhaite rappeler à quatre jours du premier tour des législatives "qu'on n'élit pas un empereur, on élit un Président. Il a besoin, pour gouverner, d'un gouvernement qui s'appuie sur un parlement. C'est au parlement qu'on vote les impôts et les lois. Mais dans notre calendrier électoral", regrette le député LR, "la présidentielle dévore les législatives. Le Président nomme le député, je caricature à peine. C'est l'élection du Président qui fait en grande partie le député. Ca peut être dangereux".

Jean-Pierre Raffarin souhaite toutefois la réussite de "la France en marche". "Un jeune Président donne à la France une respiration, mais il ne faut pas qu'il gouverne tout seul. Il ne faut pas un parti unique et de ce point de vue, les législatives sont importantes".

L'ancien Premier ministre appelle logiquement à voter pour les candidats de la droite et du centre, pour "équilibrer les choses", mais se décrit comme "un constructif" face à la politique menée par le nouvel exécutif. "Il n'y aurait aucun intérêt à faire obstruction à Emmanuel Macron", plaide-t-il. "Il faut l'aider à faire du bien à la France". Jean-Pierre Raffarin se dit toutefois hostile à l'augmentation de la CSG prévue par le nouvel exécutif.

"Présomption de confiance"

Dans la nouvelle Assemblée issue des prochaines élections législatives, Jean-Pierre Raffarin "ne souhaite pas des députés destructeurs, mais des députés constructifs".

L'élu LR de la Vienne considère Emmanuel Macron comme "une chance" pour la France, car "c'est un homme nouveau". "Je fais la présomption de confiance, ça s'appelle la bienveillance. Donc plutôt que de chercher à dégommer, je cherche à bâtir".

Mais "il ne faudrait pas que les jeunes de la droite et du centre soient exclus de ce renouveau". Autrement dit, "quand l'un d'entre eux est en situation de gagner (aux législatives, NDLR), il faut le soutenir".

A.L.M.