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Les Républicains

Jacob: "pas besoin de primaires à Paris en cas d'accord NKM-Dati"

Christian Jacob

Christian Jacob - -

Christian Jacob, chef de file des députés UMP, a suggéré qu'un accord entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, toutes deux candidates à la mairie de Paris, pourrait permettre à la droite de se dispenser de primaires internes.

Des primaires internes à l'UMP pour la mairie de Paris ? Ce n'est pas trop la tasse de thé de Christian Jacob, chef de file des députés UMP. Le très copéiste député-maire de Provins (Seine-et-Marne) a d'ailleurs suggéré lundi sur i>TELE qu'un accord entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, toutes deux candidates à la mairie de Paris, serait préférable. 

"Je ne suis pas convaincu que la primaire soit l'alpha et l'oméga de la vie politique", a-t-il également ajouté. Comment l'esquiver ? "Si, tout simplement, il y a un accord entre les candidats", a répondu l'élu de Seine-et-Marne, soulignant "la chance d'avoir des personnalités comme Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati, qui ont toutes deux une capacité à aller chercher au-delà de leurs camps".

"Si elles trouvent un point d'accord ensemble, peut-être qu'il n'y a pas besoin de primaire", a estimé Christian Jacob à propos de la députée de Longjumeau (Essonne) et de la maire du VIIe arrondissement de Paris.

Copé veut une unique candidate

En fait, Christian Jacob fait partie de ceux qui, comme Jean-Français Copé, aimerait éviter une primaire à Paris à tout prix. Selon un indiscret du JDD du dimanche 24 février, le président de l'UMP a même reçu Rachida Dati et Pierre-Yves Bournazel pour leur demander de renoncer à leur candidature... et laisser le champs libre à Nathalie Kosciusko-Morizet.

Toujours selon le JDD, il s'agirait en fait de ne pas favoriser NKM, qui pourrait profiter d'une "trop forte dynamique", si elle remportait largement les primaires. Dati aurait accepté, Bournazel aurait refusé.

Le match dans le match

De son côté, NKM compte bien profiter d'une telle dynamique. "Je voudrais que ca devienne une règle dans mon parti", a-t-elle ajouté, avant d'appeler au soutien de François Fillon.

Et les partisans d'une primaire ne comptent pas abandonner leur bataille à un quelconque arrangement. Selon Le Figaro, ils auraient même prévu d'organiser le vote... par téléphone, grâce à un numéro surtaxé. Une réponse aux arguments financiers mis en avant par les opposants à la primaire.