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Les Républicains

Guaino sur le discours de Hollande à Dakar : "Rien de nouveau sous le soleil"

Henri Guaino

Henri Guaino - -

L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino a estimé qu'il n'y avait "rien de nouveau" dans le nouveau discours prononcé vendredi par François Hollande dans la capitale sénégalaise.

Un discours creux. C'est en substance ce qu'a pensé Henri Guiano du discours de Francois Hollande à Dakar.

L'ex-plume de Nicolas Sarkozy, auteur du controversé discours de Dakar en 2007, a estimé qu'il n'y avait "rien de nouveau dans ce discours" et qu'il ne faisait que reprendre les bases posées par Nicolas Sarkozy.

"C'est exactement la période qu'a inaugurée Nicolas Sarkozy", a déclaré le député UMP des Yvelines, interrogé sur la fin de la "Françafrique" décrétée par l'actuel chef de l'Etat.

Sarkozy "a été le premier président à entrer dans cette logique de liquider progressivement les restes de la Françafrique, du néocolonialisme, à faire un partenariat à part égale entre les Africains et les Français. Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil", selon lui.

"Que des idées de Nicolas Sarkozy"

"Renégocier les accords de défense, comme l'a proposé François Hollande, c'était une idée de Nicolas Sarkozy, qui a commencé à être mise en œuvre sous le quinquennat précédent", a poursuivi M. Guaino.

"La taxe sur les transactions financières, dont une toute petite partie selon M. Hollande va aller à l'aide au développement, et l'impulsion donnée aux financements innovants, c'est Nicolas Sarkozy".

"Je le remercie d'avoir fait un discours poli, mais il n'y a rien dedans", a encore estimé l'auteur du discours de Dakar en juillet 2007, dont une partie avait choqué les Africains en évoquant l'homme africain "pas assez entré dans l'histoire".

"Les accusations de racisme étaient absurde"

Après le discours de 2007, "des gens ont parlé de racisme. Tout cela est ridicule. C'est un procès absurde", a protesté M. Guaino, selon qui "l'Afrique a encore beaucoup de chemins à faire pour être maîtresse totalement de son destin".

"Je n'ai jamais pensé que l'Europe avait fait la paix; c'est la paix qui a fait l'Europe", a-t-il par ailleurs commenté, en réaction au Prix Nobel décerné cette année à l'Union européenne.