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Les Républicains

François Baroin: "Etre dans le vent c'est avoir un destin de feuille morte"

Lors du meeting des Républicains à Paris, François Baroin a ciblé ce samedi le parti de la majorité et les personnalités LR ayant rejoint le gouvernement d'Emmanuel Macron.

François Baroin voulait faire passer un message de rassemblement ce samedi au Parc Floral de Paris. Il en a profité pour insister sur les différences entre Les Républicains et La République en marche, alors que plusieurs transfuges du parti ont rejoint le gouvernement d'Edouard Philippe. 

"La démocratie ne peut pas être un mercato gouvernemental", a-t-il déclaré en référence à la nouvelle présidence. Avant d'ajouter que "Les Républicains sont toujours debout".

Puis il s'en est pris à ceux qui ont "retourné leur veste".

"Imaginez que dès le lendemain de la présidentielle les Républicains aient rejoint En Marche. Imaginez que la majorité des Républicains aient retourné leur veste (sic). Alors certains rappelleraient la malicieuse formule d’Edgar Faure: 'ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent', et celle de Jean Guitton, en guise d’écho: 'être dans le vent c’est avoir un destin de feuille morte'."

Pour une "alternance franche"

François Baroin a à de nombreuses reprises souligné "l'ambiguité" de La République en marche, qu'il oppose à la "majorité claire de droite et du centre", qu'il espère obtenir lors des élections législatives.

"Ne nous y trompons pas, l’objectif d’En Marche est de faire illusion le temps de la campagne législative, en semant la confusion", a-t-il ajouté.

Marquer les différences avec En Marche

Le sénateur-maire de Troyes a comparé le programme des Républicains à celui d'En Marche, pour marquer la singularité du premier.

"Qu’y a-t-il de commun entre ceux qui, comme nous, proposent de baisser les impôts et En Marche qui veut augmenter la CSG?" a-t-il lancé.

Un nouveau sous-entendu destiné à un membre du parti qui a quitté le navire pour rejoindre la majorité présidentielle, Bruno Le Maire. Le nouveau ministre de l'Economie devra appliquer l'augmentation de la CSG, mesure promise par Emmanuel Macron, contre laquelle il s'est pourtant battue lorsqu'il était encore sous l'étiquette LR.

C.P