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Les Républicains

Finkielkraut: "Je ne suis pas un défenseur de Nadine Morano"

Alain Finkielkraut chez Ruth Elkrief sur BFMTV le 9 octobre 2015.

Alain Finkielkraut chez Ruth Elkrief sur BFMTV le 9 octobre 2015. - BFMTV

Alain Finkielkraut était, ce vendredi, l'invité de Ruth Elkrief sur BFMTV pour venir présenter un recueil de chroniques d'actualité, La seule exactitude, publié chez Stock. Interrogé sur les propos polémiques de Nadine Morano, il a assuré qu'il n'était pas un défenseur de la députée européenne "contrairement à ce que j'ai lu dans le journal Le Monde".

Il a d'ailleurs déploré que "la simplification soit du côté des journaux de référence plutôt qu'à la télévision où au moins il a l'occasion de s'exprimer". Selon lui, la France "c'est une certaine idée de la langue et Nadine Morano malmène la langue française à chacune de ses interventions. Il n'en reste pas moins qu'elle a maladroitement cité une phrase du général de Gaulle".

Le philosophe est alors revenu sur la signification des propos du chef d'Etat de l'après-guerre: "Il a dit que la France devait être accueillante. C'était sa vocation universelle mais qu'elle était fondamentalement un peuple européen, de race blanche, de culture gréco-latine et de religion judéo-chrétienne, il ne faut pas se raconter d'histoires. Je veux bien que les choses aient changé mais criminaliser les propos du général de Gaulle c'est une preuve absolue d'inculture". L'auteur considère que ce procès est grotesque et regrette que nous vivions "sous le régime du lynchage médiatique hebdomadaire".