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Les Républicains

Finalement, Gérard Larcher temporise sur ses ambitions pour la présidentielle de 2022

Gérard Larcher lors d'un meeting pour la reconstruction de la droite et du centre à Valenciennes, le 21 juin 2019

Gérard Larcher lors d'un meeting pour la reconstruction de la droite et du centre à Valenciennes, le 21 juin 2019 - FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Invité sur RTL, le président du Sénat a assuré qu'il ne se porterait pas candidat. Des citations extraites de son dernier livre pouvaient toutefois laisser imaginer le contraire.

A l'initiative d'un projet de reconstruction de la droite et du centre depuis la démission de Laurent Wauquiez de la présidence des Républicains en juin dernier, Gérard Larcher semblait se positionner pour la présidentielle de 2022. Invité ce lundi matin sur RTL, le président du Sénat a toutefois tenu à mettre les choses au clair: il n'est pas candidat à l'Elysée.

"Je ne suis pas candidat à l'élection présidentielle de 2022", a-t-il déclaré, assurant qu'il n'y pensait "pas du tout". "La seule chose à laquelle je pense c'est d'achever ma tâche en tant que président du Sénat", a-t-il affirmé.

Pourrait-il être un recours pour la droite si elle se trouvait en mal de candidat pour 2022 ? "Ce n'est pas que je ne voudrais pas le dire; j'ai une responsabilité de rassembler les familles de la droite et du centre", et le Sénat a "la responsabilité d'être un contre-pouvoir", a-t-il répondu.

Sa priorité: le Sénat

La rumeur d'une candidature s'était propagée à la suite de la parution ce vendredi d'un livre d'entretiens intitulé Contre-pouvoir. Gérard Larcher y explique que "si les événements et les circonstances politiques le décidaient, (il) assumerait". Mais l'Elysée, "ce n’est pas le rêve de ma vie. Mon premier engagement, c’est le Sénat", rappelle-t-il dans l'ouvrage.

Interrogé ce lundi sur ces "événements ou circonstances", l'ancien ministre de Jacques Chirac a évoqué l'article 7 alinéa 4 de la Constitution qui énonce que "c'est le rôle du président du Sénat d'assumer l'intérim" en cas de vacance de la présidence ou d'empêchement du chef de l'Etat. "Point à la ligne", a-t-il conclu.

Mélanie Rostagnat