Fillon: "J’ai été libéré à partir de la défaite de Sarkozy" en 2012
Malgré les tentations, Fillon argue d'être resté loyal. "Je savais que Nicolas Sarkozy serait candidat (à l'élection présidentielle de 2012, NDLR), et j'ai toujours pensé qu'un Premier ministre ne pouvait pas se présenter contre le président de la République qu'il a servi parce que ça aboutit à l'échec assuré des deux", a estimé ce lundi soir François Fillon sur BFMTV. Il était interrogé par Ruth Elkrief sur l'attitude de Manuel Valls, qui selon Jean-Christophe Cambadélis est l'un des "présidentiables" du PS, ayant "aujourd'hui le plus de possibilités", dans l'attente d'une décision de François Hollande.
Pourtant, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, très haut dans les sondages à l'automne 2011, l'assure, "beaucoup de responsables politiques avaient tenté de me pousser à être candidat" en 2012, se rappelle le prétendant à la primaire de la droite et du centre qui admet avoir été "libéré à partir de la défaite de l'ex-chef de l'Etat".
"Jusqu'à cette élection présidentielle, il y avait au fond une forme de contrat entre lui et moi et une forme de contrat entre la majorité parlementaire et moi. Ce contrat je l’ai respecté et je pense que c’est plutôt à mon honneur de l’avoir respecté", s'est-il défendu.