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Eric Woerth: "l’âge de la retraite doit être repoussé à 65 ans"

Eric Woerth sur le plateau de BFMTV mercredi 17 décembre

Eric Woerth sur le plateau de BFMTV mercredi 17 décembre - BFMTV et RMC

Eric Woerth, député UMP de l'Oise et ancien ministre du Budget était l’invité de BFMTV et RMC, ce mercredi matin. Voici ce qu’il fallait retenir de son interview.

Le ministre du Travail François Rebsamen a semé le trouble, mardi, en lâchant que le gouvernement allongerait, si nécessaire, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, mais Matignon a coupé court à tout débat en assurant qu'il n'était "pas question" d'une nouvelle réforme d'ici la fin du quinquennat.

Une décision incompréhensible pour l'ex-ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, qui était l'invité de BFMTV et RMC ce mercredi matin. Voici ce qu'il fallait retenir de cette interview. 

> Perspective: une retraite allongée jusqu'à "65 ans"

"Il faut que la durée de cotisation corresponde à la durée de vie", a d'abord avancé Eric Woerth. "Par conséquent il faut allonger la durée de cotisation, mais surtout, c’est l’âge de départ à la retraite qui doit être bougé", a ajouté l'élu UMP de l'Oise.

"L’âge de la retraite, il faut la repousser à 65 ans", a encore martelé Eric Woerth, rappelant sa propre réforme des retraites qui aurait dû être amendée en 2013. "Le problème des retraites n’est jamais réglé", a-t-il concédé.

> Et-ce-n'est-pas-fini: "il faut mettre fin aux régimes spéciaux"

Sur le dossier des retraites, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy a également ajouté qu’il fallait "remettre à plat les régimes spéciaux".

"Il faut que tout le monde parte au même moment à la retraite". "Il faut le faire. Parce que cela coûte beaucoup d’argent aux contribuables, cinq milliards d’euros", a-t-il martelé. 

La réforme Hollande-Ayrault de 2013 sur les retraites avait volontairement évité le sujet. Les avantages spécifiques des régimes de retraite des fonctionnaires et des salariés des entreprises publiques n'avait alors pas été remis en cause.

Pour rappel, Eric Woerth a exprimé, vendredi dernier, un "énorme soulagement" au lendemain de l'annonce de son non-lieu pour la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne, demandant "des excuses" de la part de ceux qui avaient déposé plainte.

H.F.