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Les Républicains

Eric Ciotti: "Il y a une forme d'addiction des socialistes aux impôts"

Eric Ciotti, député UMP, président du conseil général des Alpes-Maritimes

Eric Ciotti, député UMP, président du conseil général des Alpes-Maritimes - -

Pas de pause estivale pour Eric Ciotti. le député UMP continue à taper sur le gouvernement comme pendant la session parlementaire.

Qu'on se le dise, l'été, il n'y a pas de trève des confiseurs. Les quelques députés qui se risquent à interrompre leurs vacances pour porter la voix de l'opposition dans les médias, le font donc avec force. Ainsi l'UMP Eric Ciotti, proche de François Fillon, a ironisé mardi sur une "addiction des socialistes à l'impôt".

Invité de la matinale de RTL, le président du Conseil général des Alpes-maritimes a assuré que la réforme à venir des retraites "que l'on annonçait courageuse, va se réduire à une augmentation de la CSG". "Les Français auront la double peine: l'augmentation de la TVA au 1er janvier et l'augmentation de la CSG", a affirmé le responsable d'opposition.

"Il y a une forme d'addiction des socialistes aux impôts, aux prélèvements obligatoires. Chaque fois qu'il y a un problème, on imagine un nouvel impôt ou on l'alourdit", selon Eric Ciotti.

Le débat sur l'impôt a repris de plus bel ces derniers jours, encouragé par le FMI. Le 5 août, l'institution financière invitait en effet la France à baisser ses prélèvements, sur le mode du "trop d'impôt tue l'impôt".

"C'est prendre un peu les Français pour des idiots"

Continuant sur sa lancée, Eric Ciotti a ironisé sur le retour de vacances de Jean-Marc Ayrault, le trouvant "indécent", critiquant "une forme d'instrumentalisation des enfants". "En plus, on sentait le Premier ministre pas vraiment à l'aise dans cet exercice". Quelque 300 enfants défavorisés avaient été invités à passer la journée à Matignon lundi.

"C'est prendre un peu les Français pour des idiots", a ajouté l'élu d'opposition, égratignant aussi le président François Hollande "qui a multiplié les déplacements tout le mois de juillet avec une forme de répétition et des slogans très creux en bandoulière: 'le chômage n'est pas en vacances'".

Mais plus généralement, aux yeux de l'élu d'opposition, "le problème ce n'est pas quand les socialistes sont en vacances. Le problème, c'est quand ils sont au travail, quand ils sont en action..."