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Déchéance de nationalité: Frédéric Lefebvre (LR) votera pour

Le Député Les Républicains Frédéric Lefebvre votera pour la déchéance de nationalité - Photo d'illustration

Le Député Les Républicains Frédéric Lefebvre votera pour la déchéance de nationalité - Photo d'illustration - AFP

Frédéric Lefebvre, député Les Républicains des Français de l'étranger, a jugé mardi "sans intérêt" le débat autour de la déchéance de nationalité, dénonçant des "mirages de divisions" entre la droite et la gauche qu'il juge inefficaces face au Front national.

Un débat droite/gauche "qui n'a aucun sens"

"On est face (...) à un débat absolument sans intérêt, inventé de toutes pièces, qui n'a aucun sens et qui est fait de postures", a déclaré Frédéric Lefebvre sur Sud Radio-Public Sénat, précisant qu'il voterait en faveur du projet de loi constitutionnelle. "Ce débat, en réalité, est la suite des élections régionales, avec le constat d'un certain nombre d'hommes et de femmes politiques (...) qu'il faut, pour combattre le Front national, raviver le clivage droite-gauche, c'est-à-dire le raviver de manière artificielle", a-t-il jugé.

L'étalage d'"un cirque grotesque"

"Quand je vois la capacité aujourd'hui des hommes et des femmes politiques (...) à réinventer des mirages de divisions, de frontières, de fractures, simplement dans l'espoir de combattre le FN, ils font une erreur d'analyse majeure", a-t-il développé, fustigeant un "cirque grotesque". Selon cet ancien très proche de Nicolas Sarkozy, la majorité comme l'opposition "considèrent que la société française se droitise, alors que la société française se radicalise (...) parce qu'elle ne supporte plus de voir les hommes et les femmes politiques s'occuper d'eux-mêmes au lieu de s'occuper des Français".

La déchéance de nationalité examinée à partir du 3 février

Le projet de réforme constitutionnelle adopté par le Conseil des ministres le 23 décembre, qui prévoit l'inscription de l'état d'urgence et l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, sera examiné à l'Assemblée à partir du 3 février.

A.-F. L. avec AFP