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Les Républicains

Copé veut "infliger une sanction massive" au PS en 2014

Le président de l'UMP Jean-François Copé, dimanche à Châteaurenard

Le président de l'UMP Jean-François Copé, dimanche à Châteaurenard - -

Dans son discours de rentrée, le président de l'UMP a lancé l'offensive des élections de 2014.

Oubliées, les querelles internes et les déboires financiers: le président de l'UMP repart à l'offensive. Dimanche, Jean-François Copé a demandé à la droite d'"infliger une sanction massive" à François Hollande lors des élections municipales et européennes de 2014 pour le faire "renoncer à sa politique suicidaire".

Pas question, néanmoins, de s'allier avec le Front national, "qui a toujours fait la preuve de son incompétence et de ses turpitudes dans les villes qu'il a administrées." "Il n'y aura aucun accord, ni aucune alliance avec eux", a-t-il promis à l'occasion de son grand meeting de rentrée à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône.

"Revenir sur toutes les hausses d'impôts"

Devant un parterre de 2.000 militants, il a dénoncé l'"escalade fiscale" menée par le gouvernement, alors que "jamais les Français n'ont été autant écrasés de taxes, d'impôts et de charges."

Selon lui, "pour sauver notre économie et nos emplois, il n'y a qu'une seule solution: il faudra revenir sur toutes les hausses d'impôts et de charges décidées par François Hollande".

Il a réaffirmé que de retour au pouvoir, la droite devrait "baisser de 10% la dépense publique - 130 milliards d'euros", dont la moitié en moins servira à faire baisser la dette, l'autre moitié à baisser les charges et les impôts.

10,6 millions d'euros récoltés par l'UMP

Il a également fustigé la réforme pénale annoncée par Christiane Taubira, une "affaire extrêmement grave" selon lui. "Madame Taubira n'a pas construit une seule place en prison et refuse de le faire. Pour elle, la prison crée la délinquance. La vérité, c'est que c'est l'impunité qui crée la délinquance", a-t-il estimé.

Jean-François Copé a enfin profité de son retour sur le front politique pour faire le point sur la situation financière de l'UMP, fragilisé après l'annulation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

Grâce à la souscription lancée début juillet, "plus de 10,6 millions d'euros ont été recueillis en six semaines", a-t-il indiqué. L'UMP, qui doit aux banques 11 millions d'euros, n'a donc plus que 400.000 euros à réunir. Pour lui, le parti se porte d'ailleurs on ne peut mieux, la souscription ayant permis d'enregistrer "45.000 adhésions" supplémentaires, portant le nombre de militants à 205.000.

M. T.