Copé : "C'est moi, j'ai proposé une nouvelle avancée"

Jean-François Copé et François Fillon ont signé lundi soir un accord de sortie de crise à l'UMP. Une issue que Jean-François Copé s'attribue, mardi matin sur BFMTV.

Jean-François Copé a salué la médiation de Jean-Pierre Raffarin dans la sortie de crise à l'UMP, mardi matin sur RMC et BFMTV. "Nous avons été trois", lundi soir, dans le bureau de l'Assemblée où cette sortie de crise a été actée, a-t-il précisé.

La veille, lundi soir, Jean-François Copé et François Fillon avaient, en effet, signé un accord prévoyant une nouvelle élection à la présidence du parti en septembre 2013 au terme d'un mois de guerre des chefs d'une intensité rare dans l'histoire de la droite.

"C'est moi qui quelque part, a proposé une nouvelle avancée", a ensuite précisé Jean-François Copé soulignant, lui-même, ses propres efforts concernant la date de mi-septembre pour une nouvelle élection à la tête de l'UMP, qu'il a qualifiée de "proposition médiane".

"La page est tournée"

"A compter d'aujourd'hui, la page est tournée, avec une idée : ne plus jamais vivre ça", a martelé l'élu de Meaux avant d'ajouter : cette sortie de crise "sera facile, il n'y a pas d'autres choix".

Le président du principal parti d'opposition a assuré n'avoir "ni arrière-pensées, ni rancoeur" après cette période d'affrontement sans merci avec l'ancien Premier ministre.

"Nous nous sommes retrouvés, mis d'accord, serré la main et c'était vraiment la plus belle des choses après ces trois semaines de cauchemar", a relaté le député-maire de Meaux à propos de son rendez-vous la veille avec François Fillon.

Hélène Favier