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Ciotti ne voudrait pas que le gouvernement "utilise" le crash

Eric Ciotti, secrétaire général adjoint de l'UMP, a déclaré mercredi qu'il ne voudrait pas que le gouvernement "essaie d'utiliser" l'accident d'avion survenu dans les Alpes du sud.

Eric Ciotti, secrétaire général adjoint de l'UMP, a déclaré mercredi qu'il ne voudrait pas que le gouvernement "essaie d'utiliser" l'accident d'avion survenu dans les Alpes du sud. - AFP - Kenzo Tribouillard

"Certains responsables de l'opposition auraient dû mettre leur expression entre parenthèses", s'est agacé Stéphane Le Foll, à l'issue du Conseil des ministres.

Le secrétaire général adjoint de l'UMP, Eric Ciotti, a indiqué, mercredi sur Radio Classique, qu'il ne voudrait pas que le gouvernement "essaie d'utiliser" le crash de l'A320 survenu dans les Alpes du sud.

A la question de savoir s'il fallait suspendre la campagne des départementales, le président du conseil général des Alpes-maritimes, département voisin de celui de la catastrophe, a répondu: "il y a un moment de deuil, d'émotion", mais "dimanche, il y a un scrutin et les électeurs doivent aller voter, être éclairés sur les enjeux".

"Je ne voudrais pas que le gouvernement - et on a vu hier certaines tentatives je dirais un peu rapides, certains déclarations - n'essaie d'utiliser cette situation", a estimé le secrétaire général adjoint de l'UMP.

"Il y a un drame national, un drame européen", mais "le débat démocratique doit se poursuivre", selon Eric Ciotti. La veille, un autre élu UMP, Lionnel Luca, avait raillé sur Twitter la réaction de François Hollande.

"On croyait avoir perdu François Hollande depuis ce week-end électoral meurtrier. On vient de le retrouver comme commentateur du crash de l'A320! Reconversion", a écrit sur le réseau social le parlementaire des Alpes-Maritimes, peu après l'accident d'un appareil de la compagnie allemande Germanwings qui a fait 150 victimes.

Le gouvernement agacé 

"Certains responsables de l'opposition auraient dû mettre leur expression entre parenthèses", lui a rétorqué le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, à l'issue du Conseil des ministres. "L'Etat doit être là où les Français nous attendent. Nous devons assurer aux secouristes, aux familles, les conditions pour sécuriser le site, accueillir les familles, faire la lumière sur cette catastrophe", a-t-il ajouté.

"Les hommes politiques qui agitent des débats politiciens n'ont pas leur place ici. On est aux responsabilités. On les assume", a encore martelé Stéphane Le Foll. "Qu'aurait on dit si ce n'était pas le cas?" 

H.F. avec AFP