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CAFE POLITIQUE - Sarkozy : "un âne avec un badge UMP pourrait l'emporter"

En dépit de l'accord conclu lundi soir à l'UMP, l'agacement de Nicolas Sarkozy ne semble par retombé.

En dépit de l'accord conclu lundi soir à l'UMP, l'agacement de Nicolas Sarkozy ne semble par retombé. - -

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Au menu aujourd’hui : Sarkozy moque l'impopularité de Copé et Fillon, le loyer lâché chaque mois par Cohn-Bendit aux Verts, Falorni qui tance à nouveau Royal et un éventuel retour médiatique de DSK.

Copé et Fillon "cramés", selon Sarkozy

"De toute façon, face à Copé et Fillon, qui sont cramés, même un âne avec un badge UMP est en mesure de l’emporter", aurait déclaré Nicolas Sarkozy en forme de plaisanterie à propos de ses deux anciens ministres, rapporte mercredi le Canard enchaîné. Le dénouement tardif de la guerre des chefs pour la présidence de l'UMP semble laisser un goût amer à l'ancien président qui entend maintenant promouvoir la jeune garde. Un renouveau incarné, selon l'ancien chef de l'Etat, par NKM, Bruno Le Maire et Benoist Apparu.

Le "loyer" de Cohn-Bendit aux écolos

Ambiance détendue mercredi matin sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin qui recevait l'euro député EELV, Daniel Cohn-Bendit. "Avez-vous quitté les Verts ?", interroge le journaliste. "C'est la trêve de Noël, chacun fait sa vie de son côté", sourit l'ex-soixante-huitard, "mais rien n'a changé, je paie toujours 1.200 euros..." "Par an ?" l'interrompt Bourdin. "Mon chéri" reprend Cohn-Bendit, "par mois, par mois, en tant que député européen."

Quand Falorni laisse Royal sur le banc

"C'est comme dans une équipe nationale de sport, on est sur le banc de touche, mais un jour on entre dans l’équipe", a déclaré mardi, devant des journalistes, la présidente de la région Poitou-Charentes à propos d'un éventuel retour au gouvernement. Sud-Ouest a interrogé son ancien rival Olivier Falorni, candidat dissident aux législatives, qui avait refusé de se désister au profit de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007. Sa réponse est sans appel : "Je pense que les désirs d’avenir de Madame Royal n’intéressent qu’elle", a-t-il ironisé.


DSK envisage-t-il son retour médiatique ?

"Il n'y aura pas une année de plus sans DSK", a confié, mardi, un proche de Dominique Strauss-Kahn à Europe 1. Alors que l'économiste donne déjà des conférences à l'international, l'idée serait, une fois les ennuis judiciaires derrière lui, que DSK puisse à nouveau se mêler du débat public hexagonal. Mais attention précise cet ami : "Il ne s'agit pas d'un retour à la politique active ni à Sarcelles ni ailleurs".

David Namias