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Actée par le bureau politique de l'UMP, la primaire 2016 se précise

Les règles encadrant l'organisation de l'élection primaire à droite ont été fixées, ce mardi soir, par le Bureau nationale de l'UMP. (Photo d'illustration).

Les règles encadrant l'organisation de l'élection primaire à droite ont été fixées, ce mardi soir, par le Bureau nationale de l'UMP. (Photo d'illustration). - Joël Saget - AFP

L'UMP s'est réunie ce mardi soir en bureau national pour trouver un accord sur le règlement de la future élection primaire à droite, qui sera largement ouverte au centre et à tous les électeurs désireux de s'exprimer. Et aussi surprenant que ça puisse paraître, tout le monde est ressorti satisfait de cette réunion. Ce qu'il faut en retenir.

"C'est un débat qui est dernière nous", s'est félicité Thierry Solère, l'artisan de la primaire à droite, sur BFMTV. Réuni en bureau national ce mardi en début de soirée, l'UMP avait pour mission de définir un cadre pour la bonne tenue de la future élection censée désigner le futur candidat à l'élection présidentielle de 2017. Une échéance qui interviendra en 2016.

Si le gros du travail a été réalisé ces trois derniers mois par le député des Hautes-de-Seine, et son équipe, il restait encore à ce que tout le monde soit d'accord. Ce qui, vue les crispations affichées ces derniers jours, ne semblait pas être une mince affaire... Et pourtant, selon les indiscrétions recueillies par BFMTV et les déclarations de quelques uns des principaux acteurs de l'UMP, c'est mission accomplie.

De larges sourires

Impossible, mais vrai? A la sortie du Bureau national de l'UMP, les participants affichaient tous le sourire. Personne n'a critiqué les décisions prises ce mardi, que ce soit les représentants de Bruno Le Maire, Alain Juppé ou encore de Nicolas Sarkozy, le patron du parti. Preuve en est? A la fin de cette réunion, Thierry Solère a donné une petite conférence de presse aux côtés d'Edouard Philippe et de Brice Hortefeux, soit trois représentants des trois hommes forts du parti cités précédemment dans cet ordre.

Dans le détail, les grands principes de cette primaire ont ainsi été validés par le partie de la rue de Vaugirard. Il en ressort que cette élection sera largement ouverte, aussi pour ses électeurs que pour ses candidats, le centre étant finalement autorisé à y participer. 

Un seuil de parrainages revu à la baisse

Quant aux points qui posaient problème, notamment sur le nombre de parrainages nécessaires pour pouvoir se déclarer candidat, un consensus a été trouvé. Il faudra finalement compter sur le soutien de 20 parlementaires pour se lancer dans la course, contre 25 précédemment. Un point sur lequel avaient fortement insisté Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand, par exemple.

Il restera également à trouver au moins 250 élus répartis sur 30 départements, et au moins 2.500 adhérents répartis sur 15 départements.

Réclamé par l'équipe d'Alain Juppé, le nombre de bureaux de votes va, lui, être augmenté de 8.000 à 10.000 sur toute la France, avec un minimum de 5 par départements.

Et si Sarkozy devait quitter ses fonctions?

Dernier point à régler: l'éventuelle date de démission de Nicolas Sarkozy si ce dernier souhaiterait bel et bien déposer sa candidature. A ce titre, décision a été prise de se fier aux statuts de l'UMP.

Concrètement, si l'ancien président de la République se lance de nouveau dans la course à l'Elysée, il devra au plus tard lâcher les rênes de l'UMP deux semaines avant la date limite du dépôt candidatures. Soit avant le mois de septembre 2016.

Pour rappel, la primaire se déroulera les 20 et 27 novembre 2016. Les candidats ont jusqu'au 9 septembre 2016 pour se déclarer. Leur liste sera rendue publique, au plus tard le 21 septembre, par la Haute autorité, présidée par la juriste Anne Levade, chargée du bon déroulé de toute l'opération. Pour l'instant, sont officiellement candidats François Fillon, Alain Juppé, Xavier Bertrand et Christian Estrosi.

Jé. M. avec Pauline de Saint-Rémy