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Les Farc veulent débattre de l'information pour libérer Langlois

Le journaliste français Roméo Langlois. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont réclamé un débat sur la liberté d'informer comme première condition à la libération du journaliste français enlevé il y a neuf jours dans le sud du pays. /Photo d'a

Le journaliste français Roméo Langlois. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie ont réclamé un débat sur la liberté d'informer comme première condition à la libération du journaliste français enlevé il y a neuf jours dans le sud du pays. /Photo d'a - -

BOGOTA (Reuters) - Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont réclamé lundi un débat sur la liberté d'informer comme première...

BOGOTA (Reuters) - Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont réclamé lundi un débat sur la liberté d'informer comme première condition à la libération du journaliste français enlevé il y a neuf jours dans le sud du pays.

Roméo Langlois, correspondant de France 24 en Colombie, accompagnait les militaires colombiens lorsqu'il a été enlevé le 28 avril lors d'un d'un affrontement entre l'armée et les Farc.

"Il faudrait au minimum, avant qu'il ne soit libéré, un vaste débat national et international sur la liberté d'informer", écrit la guérilla marxiste dans un communiqué, sans plus de précisions.

"Les journalistes que les forces armées colombiennes emmènent avec elles (...) ne remplissent pas leur devoir d'informer de manière impartiale sur la réalité, ils manipulent (les faits)".

Les Farc ont diffusé dimanche une vidéo dans laquelle elles confirment avoir enlevé le journaliste français qu'elles qualifient de "prisonnier de guerre".

Luis Jaime Acosta, Marine Pennetier pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief