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Les écologistes à la conquête des grandes villes

Michèle Rubirola (à gauche), candidate aux municipales du "Printemps Marseillais", une coalition de gauche pour Marseille aux cotés de  Yannick Jadot, député européen écologique EELV, lors d'une visite d'une ferme urbaine, le 15 juin 2020

Michèle Rubirola (à gauche), candidate aux municipales du "Printemps Marseillais", une coalition de gauche pour Marseille aux cotés de Yannick Jadot, député européen écologique EELV, lors d'une visite d'une ferme urbaine, le 15 juin 2020 - Christophe SIMON © 2019 AFP

Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg ou encore Tours font partie des grandes villes dans le viseur des écologistes dimanche soir.

Grenoble ne leur suffit plus. Les écologistes espèrent bien emporter plusieurs grandes villes dimanche soir, au terme du second tour des municipales.

Dans leur ligne de mire, Lyon où un inconnu, Grégory Doucet est en passe de faire basculer la 3e ville de France dans le camp des écologistes. Arrivé en tête le soir du premier tour avec 28,46% des voix, il s’est allié avec les candidates PS et LFI face à la coalition LaREM-LR conduite par le poulain de Gérard Collomb, Yann Cucherat.

Marseille à leur portée?

Marseille est aussi considérée comme une ville de conquête. Michèle Rubirola, militante écologiste est engagée dans une bataille avec Marine Vassal, la présidente LR de la métropole. Le résultat s’annonce serré.

A Toulouse, les socialistes se sont ralliés au candidat écologiste, Antoine Maurice, face au sortant Jean-Luc Moudenc.

Dans l’Est, Jeanne Barseghian espère l’emporter à Strasbourg face à une coalition LaREM – LR.

Les Ecologistes comptent aussi gagner Besançon, Tours ou Lorient… A Paris, leur candidat David Belliard s’est alliée à Anne Hidalgo, grande favorite pour le scrutin de dimanche.

"L'écologie recompose le paysage politique", s’est félicité l’eurodéputé Yannick Jadot vendredi matin. "Ce logiciel écologiste est en train de s'imposer, et c'est une belle et grande nouvelle pour notre démocratie".

Mais ces ambitions affichées cachent aussi des bisbilles avec les alliés historiques.

A Lille par exemple, les habituels alliés socialistes et écologistes n’ont pas réussi à s’entendre. Martine Aubry et Stéphane Baly s’opposeront dans une triangulaire face à la candidate LaREM Violette Spillebout.

Même scénario à Poitiers où le sortant Alain Claeys aura face à lui une candidate écologiste et un candidat LaREM.

Elisa Bertholomey