Les côtes de popularité d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe à la hausse
Malgré la fronde sociale, la cote de popularité de l'exécutif reprend des couleurs. La cote d'Emmanuel Macron (+3) et celle d'Édouard Philippe (+1) se redressent, après trois mois de baisse consécutive, selon un sondage YouGov diffusé vendredi. Il s'agit du quatrième sondage en quatre jours à montrer un regain de popularité des deux têtes de l'exécutif.
Par ailleurs, bien que toujours majoritaire, le "soutien" des Français au mouvement des "gilets jaunes" recule de 8 points en un mois à 62%, selon cette enquête pour le HuffPost et CNews. Avec 21% de jugements positifs sur son action, le chef de l'État progresse fortement auprès des sympathisants de la droite (+14) et du centre (+4). Mais 72% (-4) des personnes interrogées jugent toujours négativement son action.
Édouard Philippe inverse également la tendance avec 22% d'opinions favorables. Le Premier ministre gagne auprès des proches de la droite (+11), mais cède du terrain à gauche (-5) et au centre (-3). La confiance dans le gouvernement repart également à la hausse, avec 19% (+2) des personnes interrogées qui jugent positivement son action, contre 75% (-2) d'un avis contraire.
Le grand débat devrait privilégier la fiscalité
Interrogées sur les gilets jaunes, trois personnes sur quatre (74%, -9) trouvent toujours le mouvement "justifié" contre 22% d'un avis contraire. Les Français sont en revanche partagés sur le "grand débat" voulu par l'exécutif pour trouver une issue à la crise: 40% comptent y participer, contre 39% d'un avis contraire et 21% ne savent pas encore. La priorité durant cette consultation devrait selon eux être donnée à la fiscalité (27%), devant "la pratique de la démocratie et de la citoyenneté" (22%) et l'organisation de l'État et des services publics (22%). Seul un Français sur trois (35%) juge par ailleurs "crédible" l'hypothèse d'une liste "gilets jaunes" aux élections européennes de mai, contre 54% d'un avis contraire.
L'enquête a été réalisée du 4 au 7 janvier auprès de 1.027 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est de 1,4 à 3,1 points.