BFMTV
Politique

Les conseils de Nicolas Sarkozy sur l'Ukraine et l'Europe

L'ancien président était à Berlin pour une visite à huis-clos avec la chancelière Angela Merkel.

L'ancien président était à Berlin pour une visite à huis-clos avec la chancelière Angela Merkel. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Nicolas Sarkozy a prononcé un discours vendredi dans lequel il a voulu prendre de la hauteur. Il a réaffirmé l'importance de l'amitié franco-allemande et donné son avis sur l'Ukraine.

"Il faudra proposer à l'Ukraine, la Biélorussie, la Géorgie et la Russie un nouveau cadre pour agir et travailler ensemble. Rien ne serait pire qu'affrontement inutile avec la Russie." Si personne ne l'avait consulté jusqu'à présent, Nicolas Sarkozy a profité d'une visite en Allemagne, vendredi, pour donner son avis et distiller ses conseils sur la crise ukrainienne.

L'ancien président était à Berlin pour une visite à huis-clos avec la chancelière Angela Merkel puis une rencontre organisée par la Fondation Konrad Adenauer à l'occasion de la parution de l'autobiographie de son président, Hans-Gert Pöttering.

Dans son discours à la Fondation Konrad Adenauer, Nicolas Sarkozy a rappelé l'importance de l'amitié franco-allemande, un "trésor" selon lui qu'il faut protéger et renforcer et qui n'est ni de gauche ni de droite. Il a aussi dessiné sa vision d'une Union européenne qui doit se "concentrer sur l'essentiel" et arrêter de "perdre du temps avec des sujets secondaires". Il n'a enfin pas oublié de rappeler comment il a affronté la crise avec Angela Merkel quand il était au pouvoir.

En "recul de toute activité politique"

Mais si Nicolas Sarkozy a prononcé un discours hautement politique, ce n'est plus un homme politique. Du moins pas en ce moment, d'après ses dires. Après avoir lui-même contribué à relancer les spéculations sur son retour ces dernières semaines, il a voulu rappeler qu'il s'était mis en retrait. "Je n'ai aucune intention de mettre un terme à la période de recul de toute activité politique que j'ai souhaitée", a déclaré Nicolas Sarkozy, en préambule de son discours à la fondation Konrad Adenauer.

Il a de même refusé de répondre aux questions de la presse. Mais si sa rencontre avec Angela Merkel s'est jouée à huit-clos, son discours était ouvert aux caméras. C'est donc une nouvelle carte postale avec le son et l'image qu'il a envoyée depuis Berlin.

La rédaction avec BFM TV