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Les candidats UMP à la primaire à Paris sommés de se taire

La crainte d'un nouveau fiasco à l'UMP a conduit samedi l'arbitre de la primaire du premier parti de droite français pour l'élection municipale à Paris en 2014 à exhorter les candidats à se taire. /Photo d'archives/REUTERS/Benoît Tessier

La crainte d'un nouveau fiasco à l'UMP a conduit samedi l'arbitre de la primaire du premier parti de droite français pour l'élection municipale à Paris en 2014 à exhorter les candidats à se taire. /Photo d'archives/REUTERS/Benoît Tessier - -

PARIS (Reuters) - La crainte d'un nouveau fiasco à l'UMP a conduit samedi l'arbitre de la primaire du premier parti de droite français pour...

PARIS (Reuters) - La crainte d'un nouveau fiasco à l'UMP a conduit samedi l'arbitre de la primaire du premier parti de droite français pour l'élection municipale à Paris en 2014 à exhorter les candidats à se taire.

L'un des quatre prétendants, Pierre-Yves Bournazel, a réclamé vendredi la suspension immédiate du vote électronique en raison, selon lui, de dysfonctionnements et d'entorses au règlement de la part de l'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet, la favorite.

"Je ne vais pas stopper le scrutin mais j'invite les uns et les autres à se ressaisir", a réagi sur Europe 1 Antoine Rufenacht, président du Conseil supérieur de la primaire UMP à Paris. "Chacun doit retrouver son calme et surtout il faut que tout le monde se taise. C'est une règle élémentaire de la démocratie."

Le premier tour de ce vote électronique, une première pour l'UMP et pour une élection municipale, a débuté vendredi et s'achèvera lundi.

L'autorité de supervision réunira ce samedi à 16h00 (14h00 GMT) les candidats, tenus théoriquement à une stricte réserve durant le vote, pour faire le point des opérations.

L'UMP est sous haute surveillance depuis la victoire controversée de Jean-François Copé sur François Fillon lors de l'élection à la présidence du parti en novembre 2012.

"Dans tous les scrutins, il y a des possibilités de fraude", a dit Antoine Rufenacht. "Aujourd'hui la fraude est marginale. Mais s'il apparaît lundi soir que ce n'est pas le cas, il appartiendra aux candidats d'engager une procédure de contentieux".

Quatre candidats sont en lice : l'ancienne ministre et députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet, 40 ans, le maire du 1er arrondissement Jean-François Legaret, 60 ans, le jeune copéiste Pierre-Yves Bournazel, 35 ans, élu du 18e arrondissement, et Franck Margain, 51 ans, vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD) et conseiller régional.

Patrick Vignal