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Politique

Législatives: Marine Le Pen veut être présidente du groupe parlementaire RN à l'Assemblée nationale

Marine Le Pen lors d'une conférence de presse dans la Meuse, le 18 mai 2022.

Marine Le Pen lors d'une conférence de presse dans la Meuse, le 18 mai 2022. - Jean-Christophe VERHAEGEN

À l'occasion d'un déplacement à Saint-Dizier, la candidate malheureuse à la présidentielle a annoncé qu'elle prendra la présidence du groupe si le parti parvenait à faire élire au moins 15 députés aux législatives.

Marine Le Pen a annoncé ce mercredi qu'elle sera présidente du groupe parlementaire du Rassemblement National, si le parti parvient à faire élire au moins 15 députés aux élections législatives, lors d'un déplacement à Saint-Dizier (Haute-Marne).

"Oui je serai présidente du groupe, bien entendu", a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse, après un bref bain de foule au milieu d'une centaine de ses partisans venus l'accueillir.

"Mme Borne c'est M. Macron bis"

Sous les applaudissements, la candidate d'extrême-droite a pris quelques selfies avec des sympathisants de cette ville où elle a obtenu 54% des voix au second tour de la présidentielle.

Venue soutenir les deux candidats du RN dans le département, Laurence Robert-Dehault et Christophe Bentz, elle a vivement critiqué ses adversaires, d'abord Emmanuel Macron et la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, "la même que lui", dont la politique "est fondée sur une vision froide, administrative, brutale", selon Mme Le Pen.

"Mme Borne c'est M. Macron bis", avait-elle déclaré ce matin sur France Inter: il "l'a choisie précisément pour mener cette brutalité sociale (...) contre laquelle nous allons nous battre avec la dernière énergie."

Jean-Luc Mélenchon a "zéro chance d'être Premier ministre"

À Saint-Dizier, elle a aussi étrillé la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et Jean-Luc Mélenchon, estimant qu'il avait "zéro chance d'être Premier ministre", et l'accusant de "mensonge éhonté pour peut-être cacher le fait qu'il quitte la vie politique (...) et qu'il ne veut pas le dire pendant les législatives, donc il fait croire à cette fable du Premier ministre".

Marine Le Pen est ensuite revenue sur l'affaire du journaliste controversé Taha Bouhafs, d'abord investi par LFI dans la 14e circonscription du Rhône avant d'être écarté après des accusations de violences sexuelles. Marine Le Pen a accusé la Nupes de "mentir": "Voilà donc un mouvement qui a fait croire qu'un candidat se retirait parce qu'il était persécuté par la droite et par l'extrême-droite, alors qu'en réalité il s'écartait, et il le savait, parce qu'il était victime d'accusations très graves d'agressions sexuelles".

F.R. avec AFP