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Législatives: la droite première opposition mais divisée

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- - Montage BFMTV. Photos : AFP

Selon les premières estimations, le parti Les Républicains remporterait entre 125 et 133 députés. Un score dont s'est félicité François Baroin, qui y voit un moyen de faire entendre les idées du parti. Et qui fait de LR la première opposition à Emmenual Macron.

Le chef de file des Républicains François Baroin a salué dimanche soir la création d'un groupe LR "suffisamment important pour faire valoir les convictions" de la droite, à l'issue du second tour des élections législatives. Selon les projections de l'Institut Elabe, l'alliance entre Les Républicains et l'UDI obtiendrait entre 107 et 127 sièges et se positionne ainsi en première force d'opposition à la vague En Marche. 

Pour François Baroin, "il appartient désormais au président de la République avec le gouvernement et le Parlement de diriger notre pays en tenant compte des messages" qu'ont livrés les deux tours de l'élection présidentielle et les chiffres de l'abstention. Ce dimanche 18 juin, moins d'un Français sur deux s'est rendu aux urnes et le taux de participation final est estimé à seulement 42%.

"Nous avons bien résisté"

L'eurodéputé Nadine Morano a également assuré sur BFMTV que ce résultat était "encourageant" par rapport à ce qui avait été annoncé le weekend dernier, à l'occasion du premier tour. "Nous avons bien résisté", a-t-elle soutenu. L'ancien ministre LR Eric Woerth, réélu dans l'Oise, s'est félicité sur BFMTV de faire partie de l'opposition pour "réformer" le pays. 

De son côté, Valérie Pécresse, la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, a nuancé en affirmant que la droite avait "raté son rendez-vous avec les Français" lors des élections législatives et a appelé à reconstruire "la droite et le centre". "La droite a raté son rendez-vous avec les Français, a-t-elle déclaré sur France 2. C'est plus qu'une défaite, c'est la fin d'une époque (...). Il faut absolument enclencher une dynamique collective pour que la droite et le centre se reconstruisent du sol au plafond. Je ne pense pas qu'il faille encore rafistoler." 

Même son de cloche chez Christian Estrosi qui appelle à un "débat sur la ligne" Les Républicains après "la plus lourde défaire de [sa] famille politique".

M.P