"Le tempo c'est moi qui vais le donner", promet Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a assuré ce mercredi soir à Ruth Elkrief, sur BFMTV, peu avant de tenir son meeting à Arras, qu'il était "le maître des horloges" de sa campagne présidentielle.

Après son passage mouvementé sur le site de l'usine Whirlpool à Amiens, Emmanuel Macron a répliqué sur notre antenne au coup de force de Marine Le Pen, venue ce mercredi matin rendre visite aux salariés dont les emplois sont menacés par une délocalisation en Pologne.

Le leader d'En Marche! dénonce une manipulation par l'image de candidate frontiste, et se pose au contraire en champion du dialogue social, anti-démagogique: "Elle est venue faire des selfies sur un parking. Il n’y avait pas un représentant des salariés avec elle, ils étaient avec moi, dans une salle de réunion", a-t-il déclaré.

Attaqué sur un éventuel excès de confiance, sermonné par le président de la République sur les enjeux de cette campagne d'entre-deux tours, Emmanuel Macron a également contre-attaqué. Il déclare, revendiquant de ne pas céder à la "tyrannie médiatique": "Qui a décidé de venir à Amiens aujourd’hui? Pourquoi la presse était là? Parce que je me déplaçais. Ça n’est pas elle. Elle a décidé de venir faire un coup de communication. C’est son style, elle peut continuer à le faire, mais le tempo, c’est moi qui vais le donner maintenant."

Louis Nadau