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Politique

Le suspense durera jusqu'au second tour en Alsace

Le sénateur UMP Philippe Richert, tête de liste alsacienne de la majorité présidentielle. L'Alsace semblait devoir offrir dimanche son meilleur score à la majorité présidentielle lors du premier tour des élections régionales, sans que la droite soit assur

Le sénateur UMP Philippe Richert, tête de liste alsacienne de la majorité présidentielle. L'Alsace semblait devoir offrir dimanche son meilleur score à la majorité présidentielle lors du premier tour des élections régionales, sans que la droite soit assur - -

STRASBOURG - L'Alsace semblait devoir offrir dimanche son meilleur score à la majorité présidentielle lors du premier tour des élections régionales,...

STRASBOURG (Reuters) - L'Alsace semblait devoir offrir dimanche son meilleur score à la majorité présidentielle lors du premier tour des élections régionales, sans que celle-ci soit assurée de conserver l'une des deux seules régions qu'elle contrôle actuellement.

"Avec 35% des suffrages, on est sans doute de très loin la région (où la majorité présidentielle) a le plus d'avance par rapport au Parti socialiste", s'est réjoui devant la presse le sénateur UMP Philippe Richert, le PS étant crédité de 17,14% des voix après dépouillement de 85% des bulletins.

Dans le camp de la gauche, Europe Ecologie n'a pas réussi son pari dans une région qui lui est traditionnellement favorable puisque, créditée de 15,38% des voix, la liste menée par Jacques Fernique fait à peine mieux qu'au niveau national.

En totalisant près de 33% des voix, le PS et les écologistes progressent nettement par rapport aux 27,5% obtenus en 2004 mais restent légèrement en dessous des estimations des derniers sondages qui les donnaient perdants au second tour quel que soit le cas de figure.

Il y aura en l'occurrence une triangulaire, le Front national étant crédité de 14,39% des voix.

Les résultats d'Europe Ecologie dans le Haut-Rhin, qui devrait faire quasiment jeu égal avec les socialistes, à près de 17% des suffrages, pourraient toutefois modifier la donne en renforçant le poids d'Antoine Waechter, numéro 2 dans le département.

Le président du Mouvement écologiste indépendant, qui fut cofondateur des Verts avant de les quitter en 1994 pour défendre une ligne "ni droite, ni gauche", devrait occuper une position clé au sein de la future liste d'union avec le PS et accentuer sa coloration centriste.

Antoine Waechter avait aidé Adrien Zeller, président UMP de la région Alsace décédé en août dernier, à conquérir le pouvoir en 1996 alors que, député UDF, ce dernier se présentait contre l'UMP Hubert Haenel.

Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse