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Le PS ne croit guère à un complot contre Dominique Strauss-Kahn

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PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste ne croit guère à un complot contre Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire qui a conduit à la chute de l'ancien...

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste ne croit guère à un complot contre Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire qui a conduit à la chute de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI).

L'un de ses proches, Jean-Christophe Cambadélis, a déclaré lundi qu'il ne croyait "pas à la théorie du complot", et le candidat à la présidentielle François Hollande a demandé toute "la transparence" sur cette affaire.

"S'il doit y avoir des révélations, qu'elles se démontrent, que la transparence soit faite mais franchement ce feuilleton-là, je ne veux pas le commenter", a déclaré ce dernier sur RMC et BFM-TV.

"S'il y a des nouvelles informations je les regarderai en faisant à ce moment-là les conclusions nécessaires", a-t-il ajouté.

Le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis, ami de Dominique Strauss-Kahn, ne croit pas quant à lui "à la théorie du complot".

"Je pense que, dans le moment présent, Dominique Strauss-Kahn a le droit à l'indifférence et ses amis au silence", a-t-il déclaré sur i>Télé.

Le parti du président Nicolas Sarkozy, l'UMP, et les hôtels Sofitel sont notamment visés par un article de la New York Review of Books sur le patron du Fonds monétaire international, favori des sondages pour la présidentielle de 2012 jusqu'à son arrestation en mai pour tentative de viol contre une femme de chambre à New York. (Voir )

Alors que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé dimanche un "vrai fantasme", Jean-Christophe Cambadélis a mis la balle dans le camp des enquêteurs.

"Claude Guéant, quand il s'agit de journalistes, c'est toujours un fantasme, même quand ils sont écoutés. Mais je n'en sais rien, je ne peux pas dire comment les choses se sont déroulées, c'est aux enquêteurs de faire leurs enquêtes et aux journalistes de faire des révélations", a-t-il commenté.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse