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Politique

Le PS entre dans le débat sur la sécurité

Plusieurs ténors du PS ont décidé d'emboîter le pas de la droite sur le thème de la sécurité.

Plusieurs ténors du PS ont décidé d'emboîter le pas de la droite sur le thème de la sécurité. - -

Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls... Plusieurs ténors du PS ont décidé d'emboîter le pas de la droite sur le thème de la sécurité.

Dernière en date à faire connaître ses positions, Ségolène Royal.

Dans un interview au Parisien Aujourd'hui en France, ce lundi matin, la présidente de Poitou-Charentes propose à son parti d'approfondir ses idées « sur la sécurité durable et l'ordre juste ».

L’ancienne candidate à la présidentielle réclame plus de prévention, plus de moyens pour la police et la justice. Et reparle « d'encadrement militaire des jeunes délinquants ». Une idée qui avait déjà fait polémique lors sa campagne face à Nicolas Sarkozy.

Ségolène Royal demande au PS de reprendre ses propositions pour que « la ligne laxiste » ne l'emporte pas.

Réaction critique de Bruno Leroux, député de Seine-Saint-Denis, porte parole du groupe PS à l'Assemblée Nationale.

« Ne pas rentrer dans ces débats par des petites fenêtres »

Arnaud Montebourg, pour sa part, prend aussi position dans ce débat sur la sécurité.

Le député socialiste de Saône-et-Loire préconise « un pacte de tranquillité publique ». Un pacte dans lequel seraient associés police et population pour lutter contre la délinquance.

Arnaud Montebourg souhaite que les policiers rendent des comptes devant les citoyens, comme cela se fait à Chicago, aux Etats Unis.

Auparavant, le député socialiste Manuel Valls avait fustigé dans le Journal du Dimanche une politique « honteuse ».

« Nicolas Sarkozy prend le risque de replacer le FN au coeur de la vie politique à deux ans de la présidentielle, sans connaître les conséquences de cette manipulation électorale », déclare-t-il.

Le député socialiste Vincent Peillon a abondé dans le même sens dans une interview au Parisien Dimanche.

« J'ai honte pour mon pays », dit-il. « La responsabilité des hommes politiques, ce n'est pas de s'attaquer aux plus faibles ».

« A nouveau on a voulu occuper l'été avec des sujets qui ne sont pas les vrais problèmes de la France et dans des termes qui jouent sur les plus sordides passions », a-t-il ajouté.

Bourdin and Co avec Reuters