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Politique

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite en France

Benjamin Netanyahu

Benjamin Netanyahu - -

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé mercredi en France pour une visite de deux jours, où il doit s'entretenir avec le président François Hollande de l'Iran et de la lutte antiterroriste. Il doit également se rendre à Toulouse jeudi pour commémorer la tuerie d’Ozar Hatorat.

Benjamin Netanyahu est arrivé en France ce mercredi pour s’entretenir avec François Hollande. Les deux homes doivent notamment discuter de l’Iran et de la lutte antiterroriste. Cette première visite du responsable israélien depuis l'accession au pouvoir en mai du président socialiste doit débuter par un entretien en fin de matinée à l'Elysée, suivi d'un déjeuner. Benjamin Netanyahu rencontrera ensuite le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le chef de la diplomatie, Laurent Fabius.

Commémoration du massacre d’Ozar Hatorat à Toulouse

Jeudi, Benjamin Netanyahu et François Hollande se rendront à Toulouse pour prendre part à une cérémonie commémorative à l'école juive Ozar Hatorah où un enseignant et trois enfants franco-israéliens avaient été tués, le 19 mars, par Mohamed Merah, un islamiste radical français. Les quatre victimes de la tuerie de Toulouse avaient été enterrées en Israël dans un climat de vive émotion.

Alourdir les sanctions contre l’Iran

A l'Elysée, François Hollande et le Premier ministre israélien devaient s'entretenir du programme nucléaire controversé iranien. La France est en pointe depuis plusieurs années pour alourdir les sanctions contre Téhéran, soupçonné de vouloir acquérir l'arme atomique sous couvert d'un programme civil, ce que L'Iran dément. Benjamin Netanyahu, après avoir maintes fois brandi la menace d'une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes, a en septembre implicitement repoussé cet éventuel scénario au printemps, voire à l'été 2013, laissant du temps aux sanctions internationales.
Le processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis plus de deux ans, devrait être aussi un thème central des discussions.

T. de Dieuleveult avec AFP