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Politique

Le gouvernement réfléchit à une revalorisation de l'indemnité des maires

Dominique Faure, ministre déléguée, chargée des Collectivités territoriales

Dominique Faure, ministre déléguée, chargée des Collectivités territoriales - AFP

Dans un entretien accordé aux journaux du groupe Ebra, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, évoque une "évolution" de l'indemnité des élus locaux.

La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, évoque une "évolution" de l'indemnité des maires afin de la porter "à la hauteur" de leur "engagement" et de lutter contre leur "découragement", dans un entretien publié ce vendredi soir par les journaux du groupe Ebra.

"L'indemnité versée aux élus n'est pas suffisante pour un certain nombre de maires qui sont obligés de travailler en parallèle. Rien n'est simple quand on est maire aujourd'hui et il y a une forme de découragement", reconnaît la ministre.

Comme annoncé en juillet, Dominique Faure confirme mener "un vaste chantier pour améliorer les conditions d'exercice du mandat d'élu local" en collaboration avec David Lisnard, président de l'Association des maires de France (AMF).

Selon la ministre, ces travaux devraient permettre une "évolution" de l'indemnité des élus locaux à la "hauteur de (leur) engagement".

Y compris les maires des grandes villes

La ministre évoque notamment une revalorisation pour les élus des communes de 3500 à 100.000 habitants, dont l'indemnité maximale varie de 2200 euros à 4400 euros brut par mois, selon la taille des collectivités.

La rémunération des maires des villes de plus de 100.000 habitants sera aussi abordée, car "ce sont des élus à temps complet qui ont de lourdes responsabilités et gèrent un personnel de plusieurs milliers de personnes", justifie-t-elle.

Si la ministre ne précise pas les niveaux de revalorisation envisagés, elle écarte la piste d'une indemnité personnalisée destinée à contrebalancer une perte de revenu liée à la prise de fonction d'élu. "Des gens sont très bien payés dans le privé et il n'y a aucune raison de compenser leur salaire précédent", estime-t-elle.

A.G avec AFP