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Politique

Le gouvernement joue les médiateurs dans le dossier Doux

Le ministère de l'Agriculture a fait savoir vendredi qu'il était en contact avec le groupe volailler Doux et Sofiprotéol, candidat malheureux à sa reprise, "pour sauver le plus d'emplois possibles". /Photo du 16 juillet 2012/REUTERS/Jacky Naegelen

Le ministère de l'Agriculture a fait savoir vendredi qu'il était en contact avec le groupe volailler Doux et Sofiprotéol, candidat malheureux à sa reprise, "pour sauver le plus d'emplois possibles". /Photo du 16 juillet 2012/REUTERS/Jacky Naegelen - -

Le ministère de l'Agriculture a fait savoir vendredi qu'il était en contact avec le groupe volailler Doux et Sofiprotéol, candidat malheureux à sa reprise, "pour sauver le plus d'emplois possibles", au lendemain de la liquidation prononcée du pôle frais en attendant un repreneur éventuel.

Le ministère de l'Agriculture a fait savoir vendredi qu'il était en contact avec le groupe volailler Doux et Sofiprotéol, candidat malheureux à sa reprise, "pour sauver le plus d'emplois possibles", au lendemain de la liquidation prononcée du pôle frais en attendant un repreneur éventuel. Le tribunal de commerce de Quimper a décidé en outre jeudi de prolonger la période d'observation pour les pôles export et produits élaborés de Doux, une décision allant dans le sens du projet monté par le PDG du groupe, Charles Doux, avec l'aide de la banque Barclays.

Des "échanges de travail"

Dans un communiqué, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et son homologue chargé de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, indiquent avoir eu des "échanges de travail" depuis jeudi avec Xavier Beulin, président de Sofiprotéol, et Charles Doux, qui se sont affrontés en public sur l'avenir de Doux. "A ce stade de la discussion, les objectifs sociaux et industriels ne sont pas encore atteints", indiquent les deux ministres, pour ajouter : "Néanmoins, le dialogue se poursuit, sous l'égide du gouvernement". "Celui-ci examine toutes les options à sa disposition et prendra toute initiative utile afin de contribuer à sauver le plus d'emplois possibles", ont-ils ajouté en faisant référence aux 1.700 emplois menacés du pôle frais de Doux.