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Politique

Le député Les Républicains Aurélien Pradié propose un plan anti-pauvreté et d'aide alimentaire

Aurélien Pradié à l'Assemblée nationale le 28 avril 2020

Aurélien Pradié à l'Assemblée nationale le 28 avril 2020 - David NIVIERE © 2019 AFP

Le secrétaire général LR recommande aussi la mise en place de 300.000 "jobs pour la nation pour les 18-25 ans, dans des collectivités, des administrations, des associations d'utilité publique ou des universités".

Le secrétaire général des Républicains (LR), Aurélien Pradié, propose dans une interview au Journal du Dimanche un plan de lutte contre la pauvreté visant, entre autres, à distribuer une aide alimentaire à 6,6 millions de personnes.

"L'accès à l'alimentation est la première urgence", explique au JDD le député du Lot, qui préconise de "multiplier par 20 l'amende pour les distributeurs qui détruisent des produits alimentaires", et de créer "un fonds national d'aide alimentaire, dont la gestion serait confiée aux départements, doté de moyens en hausse de 30 % par rapport aux dispositifs actuels".

LR veut aussi "distribuer des chèques alimentaires, de 450 euros par trimestre, par exemple aux 6,6 millions de bénéficiaires de l'allocation logement. Pendant un an, ils leur permettraient d'acheter des produits frais issus de l'agriculture nationale".

Interrogé par le JDD qui chiffre la facture d'un tel plan à 11 milliards d'euros, le député souligne que "le périmètre peut être progressif".

300.000 "jobs pour la nation pour les 18-25 ans

"L'explosion de la pauvreté alimentaire aura un coût plus grand encore", souligne-t-il, "et nous réinjectons ces moyens dans la machine économique du pays".

Aurélien Pradié recommande aussi la mise en place de 300.000 "jobs pour la nation pour les 18-25 ans, dans des collectivités, des administrations, des associations d'utilité publique ou des universités".

"Grâce à ces jobs à temps partiel rémunérés au smic et pris en charge sur le modèle du chômage partiel pendant deux ans, les jeunes qui ont perdu leur job pourraient retrouver un petit boulot, utile à la nation", plaide-t-il en chiffrant le coût d'un tel dispositif à "1,8 milliard d'euros par an".
C.M. avec AFP