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Politique

Le déploiement d'Autolib continue malgré l'interdiction du nom

Autolib poursuit le plan de déploiement de ses infrastructures et de ses véhicules malgré l'interdiction de son nom, selon le directeur général commercial de la société de voitures électriques en libre service, filiale du groupe Bolloré. /Photo prise le 2

Autolib poursuit le plan de déploiement de ses infrastructures et de ses véhicules malgré l'interdiction de son nom, selon le directeur général commercial de la société de voitures électriques en libre service, filiale du groupe Bolloré. /Photo prise le 2 - -

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) (Reuters) - Autolib poursuit le plan de déploiement de ses infrastructures et de ses véhicules malgré...

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) (Reuters) - Autolib poursuit le plan de déploiement de ses infrastructures et de ses véhicules malgré l'interdiction de son nom, a déclaré samedi le directeur général commercial de la société de voitures électriques en libre service, filiale du groupe Bolloré.

Le groupe de location automobile Europcar a porté plainte pour contrefaçon de sa propre marque d'autopartage, Autoliberté, et la cour d'appel de Paris vient de lui donner raison. La justice ayant interdit à la Mairie de Paris et au groupe Bolloré d'utiliser le nom Autolib, le marquage actuel doit théoriquement disparaître de l'ensemble des voitures et des bornes d'ici la fin juillet, que la Mairie décide ou non de se pourvoir en cassation.

"Tout se poursuit normalement, on continue à installer des bornes (...), le plan de route n'a pas changé", a déclaré Morald Chibout en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.

Il a ajouté que le gommage du nom Autolib n'avait en revanche pas encore débuté, bien que certaines voitures grises circulent actuellement à Paris sans logo.

"La politique du groupe Bolloré est d'attendre les instructions de la Mairie de Paris", a-t-il dit. "Le nom appartient à la Mairie, nous sommes simplement délégataires de cette marque, nous ne pouvons donc pas créer nous-mêmes un nom, on attend."

Autolib, dont le nom s'inspirait du libre-service de vélos "Velib", compte actuellement plus de 1.700 bornes de recharge à Paris et en région parisienne. L'objectif affiché jusqu'ici était de porter ce nombre à 5.000 à la rentrée, pour un parc de 2.000 "Blue car" en circulation à ce même horizon, contre 1.500 début mai.

Gilles Guillaume, édité par Nicolas Delame