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Politique

Le « cri d'alarme... et d'espoir » de Hulot

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Le film « Le syndrome du Titanic », coréalisé par l'écologiste Nicolas Hulot sort en salles ce mercredi. Découvrez la bande-annonce.

Après les films d'Al Gore (Une vérité qui dérange) et de Yann Arthus-Bertrand (Home), voici celui de notre écolo national, Nicolas Hulot.

La bande-annonce :

« Je ne suis pas né écologiste. Je le suis devenu. »

Mais depuis son émission Ushuaïa, dans laquelle il parcourait le monde pour nous en montrer la beauté, soufflant dans le micro, Nicolas Hulot a changé. On le voit et on l'entend aujourd'hui [il est la voix off du film] inquiet, plus sombre : « Je ne suis pas né écologiste. Je le suis devenu. En 30 ans passés à voyager de par le monde, j'ai vu la planète se rétrécir sous mes yeux, je suis passé de la conviction insouciante de vivre dans un monde infini et immuable à la conscience d'un monde fini et vulnérable.
Depuis presque 20 ans, je me bats avec d'autres pour alerter mais surtout mobiliser face à la menace. Aujourd'hui, le cinéma m'apparaît comme le moyen essentiel pour que chacun puisse à son tour, en France et à l'étranger, s'approprier le constat et partager mes sentiments. Que chacun puisse voir la Terre et l'Humanité telles qu'elles sont et telles que je les ai vues. Que l'Homme retrouve sa propre échelle dans le temps et l'espace. Ce film est un cri d'alarme, ne laissons pas le temps nous dicter le changement, mais aussi un cri d'espoir, saisissons l'occasion pour nous retrouver, mobilisons le génie humain en donnant enfin du sens au progrès. »

« Un film violent et beau, qui donne à réfléchir »

Françoise, enseignante dans un lycée d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), a assisté dimanche à une projection en avant-première du film pour les enseignants. Elle est visiblement conquise par le film, « violent et beau » qu'elle recommande à ses élèves, et par son réalisateur : « C'est un excellent pédagogue, dans le sens où il ne donne pas de leçon, mais il donne à réfléchir, à ressentir les choses. »

La rédaction, avec Nicolas Marsan