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Pour Griveaux, Mélenchon "est en train de sombrer" et il n'est plus possible de débattre avec lui

Invité ce lundi matin de Jean-Jacques Bourdin pour RMC et BFMTV, le candidat LaREM à la mairie de Paris dit tout le mal qu'il pense de la trajectoire empruntée ces derniers mois par le leader de la France insoumise.

Jean-Luc Mélenchon est-il allé trop loin en affirmant que "la police républicaine" est désormais juste "une milice gouvernemental" qui "provoque le désordre"? Invité ce lundi matin de Jean-Jacques Bourdin pour RMC et BFMTV, Benjamin Griveaux a des mots très durs à l'encontre du leader de la France insoumise, qui est selon lui "en train de sombrer" après ses derniers propos en marge des violences qui ont émaillé le premier anniversaire des gilets jaunes à Paris ce samedi, en particulier sur la place d'Italie.

"Vous savez moi j'ai toujours d'abord beaucoup de respect pour nos adversaires politiques, j'ai écouté la campagne présidentielle qu'il a faite en 2017, je ne partage pas ses convictions, mais je l'ai toujours trouvé républicain dans l'approche" affirme dans un premier temps notre invité, candidat investi par la République en marche pour la Mairie de Paris.

"C'est dommage"

"Là il (Jean-Luc Mélenchon, NDLR) est en train de sombrer", ajoute l'élu de la majorité présidentielle qui reproche à l'Insoumis "de remettre en cause au fond les fondements de notre démocratie". Il détaille: "Il attaque les médias en permanence, il considère que les forces de police sont désormais des milices gouvernementales aux ordres de je ne sais pas qui; je crois qu'il a malheureusement quitté le champ républicain."

"C'est dommage" poursuit notre invité, "car c'était un bon débatteur, c'était avec quelqu'un avec qui on pouvait avoir des désaccords profonds mais avec qui on pouvait débattre". Une discussion que Benjamin Griveaux juge aujourd'hui impossible. "Il a fait un chemin trop lointain pour pouvoir débattre sereinement avec lui."

Alors que la journée de samedi a marqué un retour des casseurs et des violences en marge de ce qui aurait dû être le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes à Paris, plusieurs figures d'extrême gauche ont pointé du doigt l'organisation de la manifestation place d'Italie et l'action des forces de l'ordre.

C'est notamment le cas du député Alexis Corbière, qui a affirmé sur notre antenne avoir été bousculé par un policier quand il a souhaité quitter la manifestation en question en présentant sa carte d'élu.

Jérémy Maccaud