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Philippe Grangeon, un proche d'Emmanuel Macron, élu pour prendre l'intérim de LaREM

Un meeting de La République en marche le 8 juillet 2017 (photo d'illustration).

Un meeting de La République en marche le 8 juillet 2017 (photo d'illustration). - FRANCOIS GUILLOT / AFP

Cet ancien communicant, marcheur de la première heure, était pressenti pour un poste de conseiller à l'Elysée.

Avec sa nomination au ministère de l'Intérieur, Christophe Castaner a annoncé mardi qu'il allait démissionner de son poste de délégué général de La République en marche. Conformément aux statuts du parti, une nouvelle élection ne peut intervenir que deux semaines après la déclarations de potentiels candidats à sa succession. En attendant, le parti a donc choisi ce vendredi un délégué général par intérim, élu par les membres du bureau exécutif.

Et comme ces derniers l'ont fait savoir à BFMTV, c'est sur Philippe Grangeon que leur choix s'est porté. Inconnu du grand public, ce communicant de métier est un proche d'Emmanuel Macron, qu'il conseille sans titre officiel, après avoir conseillé notamment Dominique Strauss-Kahn et François Hollande. Marcheur de la première heure, puisqu'il a co-fondé le mouvement, il était pressenti ces dernières semaines pour un poste à l'Elysée, comme le rapportait notamment L'Express.

Election le 1er décembre?

Agé de 61 ans et ancien cadre de Capgemini, il dirigera LaREM jusqu'à l'élection du nouveau délégué général, programmée le 1er décembre, d'après le parti. Il doit maintenant être présenté au Conseil, le parlement du parti, qui se réunit ce dimanche. En septembre 2017, il s'était présenté aux sénatoriales sous l'étiquette LaREM, mais avait échoué.

Parallèlement, plusieurs figures du parti ont marqué leur intérêt pour en prendre la direction. Parmi elles, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, les députés de Paris Stanislas Guerini, Pierre Person et Sylvain Maillard, ou encore le député des Français de l'étranger Joachim Son-Forget. Afin de se présenter, chaque candidat devra réunir 60 parrainages au sein des quelque 800 membres du Conseil.

Charlie Vandekerkhove avec Elisa Bertholomey et AFP