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Marlène Schiappa ne sera pas candidate à la tête d'En Marche

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- - JEFF PACHOUD / AFP

La secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, pressentie pour remplacer Christophe Castaner à la tête du parti, a finalement décidé de ne pas être candidate selon nos informations.

Son nom circulait depuis quelques jours, mais Marlène Schiappa ne prendra pas la tête de La République en marche. La secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes, qui vient de voir son portefeuille élargi à la lutte contre les discriminations, a décidé de ne pas briguer le poste de délégué général, occupé par Christophe Castaner avant sa nomination place Beauvau.

Dans une lettre adressée aux membres du Conseil de LaREM et expédiée ce jeudi, elle explique avoir réfléchi et récolté un grand nombre de soutiens. Des témoignages qui, selon son entourage, l'ont confortée dans l'idée qu'elle était "la mieux placée pour l'emporter."

Guerini, Person et Maillard sur les rangs

Malgré cela, Marlène Schiappa considère que "faire de la politique autrement, c'est écouter, et partager le pouvoir": elle n'est donc pas candidate, et préfère s'engager sur le travail de structuration des idées de LaREM plutôt que travailler "dans la lumière". L'argument selon lequel la double casquette de cheffe de parti et de secrétaire d'Etat n'a pas lieu d'être semble également l'avoir convaincue: "j'ai écouté et j'ai compris cette réserve. J'y souscris. Le pouvoir doit être partagé", écrit-elle. Elle assure également être "soudée" avec les militants "autour d'un même objectif: la réussite du quinquennat d'Emmanuel Macron".

Quant à soutenir un autre candidat - et ils ne manquent pas - ça n'est, selon l'entourage de Marlène Schiappa, "pas à l'ordre du jour". Sur les rangs figurent notamment les députés de Paris Stanislas Guerini, Pierre Person et Sylvain Maillard, ou encore le député des Français de l'étranger Joachim Son-Forget. L'appel à candidatures va être lancé officiellement le 29 octobre et sera ouvert jusqu'au 14 novembre.

A. K. avec Robin Verner