Le Pen "Voldemort", Rousseau "mandragore": Renaissance retire une série de tweets se moquant de députés

Le parti Renaissance a publié une série de tweets ce vendredi après-midi dans lequel il associait des personnalités politiques à des personnages ou créatures de l'univers d'Harry Potter. Des messages supprimés quelques instants plus tard.

Voldemort, Hermione Granger, Albus Dumbledore... Renaissance attaque, puis se ravise. Ce vendredi après-midi, le groupe Renaissance a publié sur son compte Twitter une série de tweets associant des hommes et femmes politiques à l'univers d'Harry Potter, avant de les retirer.

Selon ces tweets, Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée, était notamment Voldemort, la "cheffe des mangemorts" (les partisans du sorcier, NDLR).

"Elle fait tout pour vous faire oublier son nom et son terrible passé", pouvait-on lire.

Le Rassemblement national n'était pas le seul parti à être la cible de ces messages. Sandrine Rousseau, la députée EELV, était présentée comme une "mandragore": "Sort régulièrement de sa serre pour destructurer les hommes. Casse les oreilles de son propre camp (et surtout celles de Yannick Jadot)."

"Ça me va", a répondu la députée de Paris sur Twitter, mentionnant qu'en dehors du monde fantastique d'Harry Potter, "une mandragore est une plante vivace, associée à des pouvoirs magiques". Toutefois, Sandrine Rousseau a dénoncé le caractère "misogyne" du tweet.

Faute de "validation", Renaissance retire les tweets

Le duo de l'exécutif avait lui aussi sa place dans la série de tweets, mais cette fois-ci de manière bien plus avantageuse.

Emmanuel Macron devenait Albus Dumbledore, le "directeur de Poudlard" (l'école des sorciers, NDLR). "Il se bat chaque jour pour [son école] et on peut toujours compter sur lui en cas de crise. Tout le monde veut prendre sa place", décrivait Renaissance.

De son côté, Élisabeth Borne avait l'honneur d'être associée à Hermione Granger, la meilleure amie du célèbre sorcier, et "personne sur laquelle compter".

Mais, quelques minutes après la publication de ces tweets, leur auteur les a supprimés. "Cela n'avait pas sa place sur le compte officiel du parti. Cela n'avait pas été validé. Ça a été retiré", a réagi Renaissance auprès de BFMTV.

Léopold Audebert avec Théo Putavy