BFMTV
Renaissance

Conflit Israël-Hamas: 61 députés Renaissance appellent à la protection "inconditionnelle" des civils

Des habitants marchent tête baissée au milieu de maisons détruites à Rafah, dans la bande de Gaza, le 25 octobre 2023. (Photo d'illustration)

Des habitants marchent tête baissée au milieu de maisons détruites à Rafah, dans la bande de Gaza, le 25 octobre 2023. (Photo d'illustration) - Saïd KHATIB / AFP

Après l'extension des opérations militaires de Tsahal à Gaza, 61 députés Renaissance appellent dans une tribune "à la protection immédiate et inconditionnelle des populations civiles", israéliennes comme palestiniennes.

Soixante-et-un députés du parti présidentiel, dont l'ancienne ministre Nadia Hai, appellent dans une tribune publiée dans L'Opinion ce dimanche 29 octobre "à la protection immédiate et inconditionnelle des populations civiles", israéliennes comme palestiniennes.

"La vie d'un civil vaut celle d'un autre civil, quelle que soit sa nationalité. Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne", écrivent les députés Renaissance dans ce texte, reprenant les mots du président de la République.

"C'est au nom de cet humanisme que cet appel à la protection immédiate et inconditionnelle des populations civiles - de toutes les vies civiles - doit être au coeur de notre effort commun", poursuivent-ils.

L'usage de l'adjectif, "inconditionnelle" semble faire écho au "soutien inconditionnel" à Israël évoqué par la présidente Renaissance de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet le 10 octobre, une formule qui a provoqué un débat à gauche et plus discrètement au sein de la majorité.

"La violence est en train de tuer l'avenir"

"La France, par l'action déterminée du Président Macron, s'honore de l'envoi de cette aide d'envergure vers Gaza. Elle doit continuer et montrer au monde qu'elle ne peut pas être de ceux qui pratiquent le 'deux poids, deux mesures' ; il en va de notre héritage et de notre grandeur dans le concert des nations", poursuivent les députés.

"La violence est en train de tuer l'avenir alors que Palestiniens et Israéliens ont besoin de vivre en paix et en sécurité", estiment-ils encore, après s'être dits en préambule "pleinement solidaires de la douleur du peuple israélien".

Et si "rien ne peut justifier la violence terroriste", "rien" ne peut non plus "justifier" le "lourd tribut" payé par les populations civiles à Gaza, "en particulier les enfants", disent-ils.

Alors que de "violents combats" sont en cours avec l'armée israélienne dans la bande de Gaza, et que l'ONU craint l'effondrement de "l'ordre public" après des pillages de centres d'aide alimentaire, les appels se multiplient à l'international pour laisser passer le soutien humanitaire et soulager les civils palestiniens.

J.Bro avec AFP