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La réforme de l'ISF sera financée à l'euro près, dit Baroin

La réforme de l'ISF sera financée à l'euro près, y compris la suppression de la première tranche qui entrera en vigueur cette année, a dit le ministre du Budget François Baroin. /Photo d'archives/REUTERS/Jacky Naegelen

La réforme de l'ISF sera financée à l'euro près, y compris la suppression de la première tranche qui entrera en vigueur cette année, a dit le ministre du Budget François Baroin. /Photo d'archives/REUTERS/Jacky Naegelen - -

PARIS (Reuters) - La réforme de l'ISF sera financée à l'euro près, y compris la suppression de la première tranche qui entrera en vigueur cette...

PARIS (Reuters) - La réforme de l'ISF sera financée à l'euro près, y compris la suppression de la première tranche qui entrera en vigueur cette année, a dit le ministre du Budget François Baroin.

Dans un entretien au journal Les Echos de vendredi, il précise que le rendement de l'Impôt de solidarité sur la fortune réformé devrait être de 2,3 milliards d'euros en 2012, et balaye les accusations de "cadeau aux riches".

"La suppression de l'ISF pour les contribuables de la première tranche sera effective dès cette année. Et le coût sera financé à l'euro près" grâce au surplus de recettes provenant de la cellule de régularisation fiscale, déclare François Baroin.

La campagne ISF sera probablement reportée à fin septembre, précise-t-il, et les personnes dont le patrimoine est inférieur à 1,3 million d'euros n'auront aucune déclaration à faire.

Un mécanisme de lissage permettra de neutraliser les effets de seuils et les dispositifs "ISF PME", "ISF dons" et "Madelin" seront maintenus.

François Baroin ajoute qu'aucun chèque ne sera versé en 2012 par l'Etat au titre du bouclier fiscal, un dispositif décrié qui sera supprimé par la réforme, les bénéficiaires devant imputer son bénéfice sur leurs impôts (autoliquidation obligatoire).

"Il n'y a aucun cadeau et la réforme est intégralement financée par les mêmes qui acquittent aujourd'hui l'ISF", répond-il à ceux qui accusent le gouvernement de choyer les contribuables aisés à un an de l'élection présidentielle.

Jean-Baptiste Vey