« La pression des politiques n'y changera rien »

La crise de la Société Générale inquiète les français. Voulant rassurer, les politiques s'en mêlent. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde manifestement.

Dans la crise de la Société Générale, tout le monde donne son avis. Et la pression vient parfois de très haut. Lundi 28 janvier, Nicolas Sarkozy demande implicitement le départ du PDG. Le lendemain, la ministre de la Justice, Rachida Dati, emboîta le pas. Seule Christine Lagarde reste prudente, et déclare n’être pas convaincue qu’il faille changer de capitaine à la tête de la banque. Finalement, Daniel Bouton a été confirmé à son poste.
Jean Peyrelevade a été président du Crédit Lyonnais pendant 10 ans. Selon lui, la classe politique ne devrait pas s’en mêler. Selon lui, « le gouvernement essaye désespérément de faire croire qu’il a des moyens d’actions sur la situation ». (voir extrait sonore ci-contre)
Le pouvoir des politiques semble effectivement avoir ses limites, puisque le conseil d'administration de la Société Générale a décidé mercredi 30 janvier de maintenir Daniel Bouton à son poste de PDG.

La rédaction