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La mairie de Quimper porte plainte après le décrochage d'un portrait d'Emmanuel Macron

Le portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie (Photo d'illustration)

Le portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie (Photo d'illustration) - François Damien

Une plainte a été déposée par la mairie de cette commune du Finistère après le décrochage d'un portrait du chef de l'État d'une salle de l'Hôtel de ville. Des faits condamnés "avec la plus grande fermeté" par le préfet.

La mairie de Quimper a porté plainte et le préfet du Finistère a condamné avec "la plus grande fermeté" jeudi le décrochage d'un portrait officiel d'Emmanuel Macron dans la salle des mariages de l'hôtel de ville.

Intervenu en fin de semaine dernière, ce décrochage révélé par Le Télégramme avait été constaté samedi par les services de la mairie, lors de la célébration des mariages. Un nouveau portrait a été installé et une plainte déposée lundi, a indiqué la mairie à l'AFP jeudi.

Un courriel de revendication envoyé à la presse

Mercredi midi, un courriel de revendication anonyme accompagné d'une photo a été adressé à plusieurs médias, dont l'AFP, revendiquant cet acte "mené à l'encontre de l'autoritarisme grandissant dont fait usage le gouvernement Macron".

"Nous considérons Emmanuel Macron et son gouvernement coupables de tuer notre démocratie et notre avenir, notre environnement pour des intérêts financiers. Nous en décrochons donc le portrait, comme un geste de contestation", est-il indiqué dans ce message.

"Cette revendication inacceptable porte en elle-même une atteinte grave aux principes démocratiques et républicains et doit être poursuivie avec sévérité", a estimé le préfet du Finistère jeudi dans un communiqué, condamnant "avec la plus grande fermeté le vol revendiqué du portrait du président de la République".

Plusieurs militants écologistes ont été poursuivis en justice ces dernières années pour avoir décroché des portraits d'Emmanuel Macron, en vue de dénoncer son "inaction" face à l'urgence climatique. Certains ont été condamnés à des amendes fermes ou avec sursis quand d'autres ont été relaxés, notamment au nom de la liberté d'expression.

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV