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La France Insoumise

"De Pétain à Valeurs actuelles": Mélenchon accuse Macron d'entraîner la France "dans un régime déjà-vu"

Après les propos d'Olivier Véran accusant LFI de sortir "de l'arc républicain" vendredi, Jean-Luc Mélenchon a répondu, très remonté, au porte-parole du gouvernement dans une série de tweets.

"Depuis quand c'est eux qui décident de qui est républicain?" Ce samedi, Jean-Luc Mélenchon s'est montré très remonté face aux récents propos d'Olivier Véran visant son parti, face aux accusations de violences policières, objets de nombreuses ce samedi en France.

Le porte-parole du gouvernement a critiqué vendredi des organisations dont "la seule proposition", selon lui, est "d'appeler à manifester (...) dans les grandes villes qui ne se sont pas encore remises des saccages". Il a particulièrement pointé la responsabilité des élus, dont ceux de La France insoumise, les accusant de sortir "de l'arc républicain".

"Si 'l'arc républicain' c'est eux, à qui ça fait envie? Aurore Bergé, Macron, Retailleau, Le Pen et quelques autres, ils veulent nous chasser du club des dégoutants. Tant mieux, on reste avec les dégoûtés", a-t-il écrit dans un premier tweet.

"Danger"

Jean-Luc Mélenchon a ensuite tweeté une photographie d'une une de Valeurs Actuelles avec Emmanuel Macron, en écrivant: "Bonjour l'arc républicain! Ça vous fait envie? Bon appétit."

"D'interdiction en répression, de Pétain à Valeurs actuelles, le chef de l'arc républicain entraîne la France dans un régime déjà vu. Danger. Danger", a-t-il enfin lancé dans un dernier tweet.

De nombreuses manifestations samedi

Ce samedi, une trentaine de manifestations étaient organisées dans le pays - ils étaient notamment 640 à Nantes, 400 à Strasbourg, 200 à Bordeaux, une centaine à Dijon, 450 à Vénissieux (à côté de Lyon).

Au moins 2000 personnes se sont également rassemblées à Paris, en mémoire d'Adama Traoré, mort après son interpellation par les gendarmes, dans le calme et malgré l'interdiction de la préfecture de police.

Une dizaine de députés de La France insoumise, dont Mathilde Panot la chef du groupe à l'Assemblée, ont notamment bravé l'interdiction du rassemblement.

C.Bo. avec AFP