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Politique

La France hostile à l'envoi de forces au sol en Libye, dit Juppé

Un insurgé libyen tire sur un portrait de Mouammar Kadhafi, à Ajdabiah, dans l'est du pays. La France reste hostile à un déploiement de forces sur le terrain en Libye pour guider les frappes aériennes, malgré les appels en ce sens lancés par certaines per

Un insurgé libyen tire sur un portrait de Mouammar Kadhafi, à Ajdabiah, dans l'est du pays. La France reste hostile à un déploiement de forces sur le terrain en Libye pour guider les frappes aériennes, malgré les appels en ce sens lancés par certaines per - -

La France reste hostile à un déploiement de forces sur le terrain en Libye pour guider les frappes aériennes, malgré les appels en ce sens lancés par certaines personnalités de l'UMP, a déclaré mardi Alain Juppé.

"Je reste pour ma part tout à fait hostile à un déploiement de forces sur le terrain", a dit le ministre français des Affaires étrangères lors d'une rencontre avec des journalistes de la presse diplomatique.

Il répondait à une question sur la position du président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski, qui a estimé lundi que seul l'envoi de forces spéciales en Libye permettrait d'éviter un enlisement de l'intervention de la coalition entamée il y a un mois.

Pour Alain Juppé, la situation militaire en Libye est aujourd'hui "difficile, confuse" et une solution politique est nécessaire dans la mesure où il est "probable (...) qu'il n'y aura pas de solution militaire".

"Ce qu'on a peut-être sous-estimé, c'est (la) capacité d'adaptation" de Mouammar Kadhafi", a-t-il ajouté.

Yves Clarisse