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Politique

La conférence sociale est un "test" sur la méthode, dit Ayrault

François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Economie Pierre Moscovici au premier jour de la conférence sociale. Cette conférence est un "test" sur la méthode que le gouvernement entend employer afin de développer le dialogue et la concertatio

François Hollande, Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Economie Pierre Moscovici au premier jour de la conférence sociale. Cette conférence est un "test" sur la méthode que le gouvernement entend employer afin de développer le dialogue et la concertatio - -

PARIS (Reuters) - La conférence sociale qui débute ce lundi est un "test" sur la méthode que le gouvernement entend employer afin de développer le...

PARIS (Reuters) - La conférence sociale qui débute ce lundi est un "test" sur la méthode que le gouvernement entend employer afin de développer le dialogue et la concertation avant de proposer des réformes, a déclaré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

François Hollande lance, au palais d'Iéna à Paris, deux jours de débats entre partenaires sociaux pour réfléchir sur les réformes possible du marché du travail, de l'emploi ou des retraites.

"C'est une méthode nouvelle, je l'ai dit dans mon discours de politique générale et cette méthode est mise à l'épreuve aujourd'hui, c'est un test, mais il a été minutieusement préparé", a déclaré Jean-Marc Ayrault à son entrée.

"Il ne s'agit pas que la montagne accouche d'une souris, il s'agit que l'on puisse partager une ambition", a-t-il ajouté, repoussant les critiques avançant que la conférence déboucherait sur peu de mesures concrètes.

Le gouvernement a averti la semaine dernière que l'époque des "sommets spectacle" était révolue et que le but de la conférence était d'établir une feuille de route du quinquennat sur le plan social, pas de préparer des annonces immédiates.

"Si à l'issue de ces deux journées, il y a des orientations, des objectifs qui sont clairement définis et une méthode de travail pour atteindre ces objectifs, eh bien ce sera un sommet réussi", a indiqué aux journalistes la présidente du Medef, Laurence Parisot.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a déclaré que son organisation souhaitait néanmoins des mesures rapides.

"Il nous faut aussi des décisions concrètes, il faut des engagements sur le moyen terme mais il faut aussi des décisions concrètes", a-t-il indiqué.

"Il y a une situation suffisamment urgente pour que sur un certain nombre de domaines, le gouvernement ne tergiverse pas ou ne se fasse pas asphyxier par l'attitude patronale", a-t-il jugé.

Julien Ponthus, édité par Patrick Vignal