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La "clause de revoyure", petite révolution pro-renouvellement de la nouvelle législature 

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Photo d'illustration - AFP

La République en marche projette de renouveler les postes clés de l'Assemblée nationale à mi-mandat.

Une révolte? Non, un renouvellement: selon Le Parisien, La République en marche prépare une petite révolution au palais Bourbon. Le parti présidentiel souhaite mettre en place une "clause de revoyure" pour les postes clés de présidents et vice-présidents de commissions, ainsi que rapporteur du budget. Cette clause prévoirait un renouvellement de ces postes à mi-mandat, sans possibilité de se représenter pour les sortants.

"C'est le renouvellement, y compris dans le temps. L'idée est de ne pas attendre une nouvelle élection pour changer les postes", explique un cadre de la majorité.

Ce dispositif permet aussi de pallier l'inexpérience de bon nombre des députés de la majorité, qui pourront ainsi faire leurs armes pendant deux ans et demi sur les bancs de l'hémicycle avant de prétendre à ces fonctions plus exigeantes. Pour l'heure, les primo-députés sont dans le flou:

"On ne sait pas trop comment les choses se passent, ni où se prennent les décisions", confesse une députée. 

Le travail en commission des députés de La République en marche a par ailleurs été préparé lors du séminaire du parti. "Il leur a été demandé d'être des parlementaires constructifs", explique un responsable LREM, reprenant un terme décidément en vogue. "Ce n'est pas parce qu'un amendement arrive de l'opposition qu'il doit être rejeté de manière systématique." 

Louis Nadau