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L'UMP Solère propose une primaire à Guéant pour les législatives

L'UMP Thierry Solère, candidat aux élections législatives à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) tout comme Claude Guéant, a proposé mardi au ministre de l'Intérieur d'organiser des primaires pour les départager. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler

L'UMP Thierry Solère, candidat aux élections législatives à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) tout comme Claude Guéant, a proposé mardi au ministre de l'Intérieur d'organiser des primaires pour les départager. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler - -

PARIS (Reuters) - L'UMP Thierry Solère, candidat aux élections législatives à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) tout comme Claude Guéant, a...

PARIS (Reuters) - L'UMP Thierry Solère, candidat aux élections législatives à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) tout comme Claude Guéant, a proposé mardi au ministre de l'Intérieur d'organiser des primaires pour les départager.

Pierre-Christophe Baguet, le député-maire UMP de la ville, a décidé de ne pas se représenter et de céder sa place à l'ex-secrétaire général de l'Elysée, qui n'avait encore jamais sollicité le suffrage des électeurs.

Mais Thierry Solère, suppléant de Pierre-Christophe Baguet et vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine dénonce un parachutage et refuse de s'effacer.

"Je fais ici, aujourd'hui, une proposition à Claude Guéant, je lui propose que soit organisée à Boulogne-Billancourt une primaire transparente, le plus largement possible ouverte", a-t-il dit mardi au Talk Orange-Le Figaro.

Thierry Solère, venu de l'UDF et qui a été le patron des militants UMP à Boulogne-Billancourt de 2004 à 2010, réclame de nouvelles pratiques politiques.

Une semaine après sa déclaration de candidature, fin décembre, Claude Guéant a dû faire face à une fausse manoeuvre de Pierre-Christophe Baguet, qui a envoyé à ses administrés une lettre sur laquelle figure l'entête du ministère de l'Intérieur.

Cette bévue pourrait permettre à l'un des candidats de demander le cas échéant l'invalidation de l'élection du ministre de l'Intérieur pour avoir publiquement évoqué sa candidature sur un document portant le symbole de l'Etat.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse