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L'UMP et Copé soupçonnés de surfacturation

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Selon "Le Point", une société dirigée par des proches de Jean-François Copé aurait profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP.

Est-ce le début d'un scandale Copé? Une agence de communication appartenant à deux des anciens collaborateurs du président de l'UMP aurait empoché huit millions d'euros pour avoir organisé les meetings de la campagne 2012, au moment où ce dernier demandait aux adhérents du parti de renflouer les caisses du parti de onze millions d'euros, révèle jeudi Le Point.

Selon des documents dont l'hebdomadaire a eu connaissance, Events et compagnie a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP.

"Un chiffre d'affaires confortable"

Dans le viseur de l'enquête menée par le magazine: "Bygmalion". Une société dirigée deux proches de Jean-François Copé, qui ont longtemps travaillé à ses côtés. Sa structure est jugée floue et complexe. Selon Le Point, depuis que le maire de Meaux est à l’UMP, la société a beaucoup prospéré.

"Bygmalion a visiblement beaucoup prospéré depuis que Jean-François Copé dirige l’UMP, notamment en recevant énormément de contrats et en faisant un chiffre d’affaires très confortable", assure Etienne Gernelle, directeur de la rédaction de l'hebdo.

Ainsi, lors des meetings de la présidentielle 2012, certaines prestations facturées pouvaient atteindre le double des tarifs habituels, comme des frais de traiteurs par exemple, les retransmissions vidéos ou encore l’éclairage.

"Le journaliste a mal fait son travail"

Pour l’entourage du président de l'UMP, ces accusations sont scandaleuses. "Je souhaite démentir totalement les propos tenus dans cet article. Les 8 millions d’euros correspondent à des meetings organisés lors de la campagne présidentielle. Ils disent que sur les 8 millions, il y aurait 20% de trop-perçu. Mais le journaliste, qui a mal fait son travail, a oublié que dans la facturation, il y avait la location des salles", a déclaré Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet, au micro de RMC.

Par ailleurs, la somme évoquée par Le Point se rapproche d’un autre montant: onze millions d’euros. La somme qu’a dû rembourser l’UMP à l’Etat après l’annulation par le Conseil constitutionnel des comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy.

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La rédaction avec BFMTV