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Politique

L'enquête sur une fiche visant la compagne de Hollande continue

L'enquête policière sur un "ordre" donné à des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris d'enquêter sur Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est toujours en attente, selon le parquet de Paris. Le Cana

L'enquête policière sur un "ordre" donné à des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris d'enquêter sur Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est toujours en attente, selon le parquet de Paris. Le Cana - -

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a fait savoir mercredi qu'il était toujours en attente du "retour d'enquête" sur une éventuelle enquête...

PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a fait savoir mercredi qu'il était toujours en attente du "retour d'enquête" sur une éventuelle enquête policière visant la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler.

Une enquête préliminaire a été confiée à l'Inspection générale des services, la police des polices, à la suite d'un article de L'Express faisant état en octobre dernier d'un "ordre" donné à des policiers de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP, ex-Renseignements généraux) d'enquêter sur Valérie Trierweiler.

Mais selon le Canard enchaîné, paru mercredi, l'IGS n'a trouvé aucune trace d'enquête policière sur la journaliste.

Selon l'hebdomadaire satirique, cette information serait parvenue à L'Express à la suite d'un quiproquo entre un syndicaliste policier et certains de ses collègues de la DRPP.

Ceux-ci auraient fait apparaître une fiche Wikipedia en cherchant à identifier les occupants d'un immeuble dans le cadre d'une enquête sans rapport avec la compagne du candidat socialiste, alors en pleine campagne des primaires.

Valérie Trierweiler avait porté plainte le 20 octobre pour collecte et traitement illicites de données personnelles.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait déclaré qu'une telle enquête n'était "pas avérée", qu'il n'en existait pas de "preuve", ajoutant que, si tel était le cas, il en serait "indigné".

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal