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L'Elysée souhaite que l'Aquarius accoste dans le port "sûr" le plus proche de sa position actuelle

L'Aquarius

L'Aquarius - BORIS HORVAT / AFP

Alors que le navire humanitaire Aquarius cherche à nouveau un port où accoster avec ses 141 migrants à bord, l'Elysée assure ce lundi soir suivre le dossier de près et promet que "la France prendra sa part de responsabilité".

Alors que l'Aquarius, qui a recueilli 141 migrants vendredi dernier, est à nouveau en errance en Méditerranée, à la recherche d'un port voulant bien l'accueillir tandis que l'Italie et Malte ont à nouveau refusé d'accueillir le navire, l'Elysée a réagi ce lundi soir. Le "Château" a expliqué "échanger avec ses partenaires pour trouver une solution dans le respect des principes humanitaires". 

Un appel à l'Europe 

La présidence de la République a ajouté: "L'Élysée affirme que le navire doit accoster dans le port 'sûr' le plus proche de sa position actuelle." Ce qui semble indiquer que la France ne se porterait pas volontaire pour accueillir l'Aquarius. On assure toutefois que "la France prendra sa part de responsabilité dans l’accueil des demandeurs du droit d’asile". Le bateau se trouvait ce lundi soir entre Malte et l'île de Lampedusa.

Sophie Beau, directrice de SOS Méditerranée, l'ONG qui affrète l'Aquarius, a lancé plus tôt ce lundi un appel sur notre antenne: "Nous en appelons aux différents gouvernements européens, à l'ensemble des pays membres de l'Union Européenne, pour désigner un port sûr pour débarquer ces personnes". Jean-Claude Gayssot, ancien ministre de Lionel Jospin et actuel président du port de Sète, a proposé d'héberger l'appareil dans les eaux héraultaises, à condition de recevoir "le feu vert des autorités françaises". 

R.V. avec Jérémy Trottin