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Politique

L'Elysée dément une révision du statut des fonctionnaires

La présidence de la République a démenti lundi soir que Nicolas Sarkozy envisage de mettre fin au statut de la fonction publique pour les agents nouvellement recrutés par l'État, un projet prêté au chef de l'Etat par le site internet du quotidien économiq

La présidence de la République a démenti lundi soir que Nicolas Sarkozy envisage de mettre fin au statut de la fonction publique pour les agents nouvellement recrutés par l'État, un projet prêté au chef de l'Etat par le site internet du quotidien économiq - -

PARIS (Reuters) - La présidence de la République a démenti lundi soir que Nicolas Sarkozy envisage de mettre fin au statut de la fonction publique...

PARIS (Reuters) - La présidence de la République a démenti lundi soir que Nicolas Sarkozy envisage de mettre fin au statut de la fonction publique pour les agents nouvellement recrutés par l'État.

Selon le site internet du quotidien économique Les Echos, qui cite plusieurs sources, le chef de l'État envisagerait de proposer, dans le cadre de la campagne présidentielle, la fin de l'emploi à vie pour les futurs fonctionnaires, en contrepartie d'une revalorisation des salaires.

Cette réforme ne concernerait pas les fonctionnaires déjà en poste précise le journal.

"Ce qui est évoqué par Les Echos est faux", a démenti l'Elysée.

Nicolas Sarkozy devrait annoncer dans la semaine sa candidature à l'élection présidentielle.

Lors de l'inauguration du siège de la direction de la gendarmerie nationale à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, le chef de l'État a insisté lundi sur la nécessité de ne pas revenir sur le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique, y compris dans la gendarmerie.

"S'agissant de vos effectifs, je préfère que les choses soient claires entre nous: la règle du un sur deux (ndlr, non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux), elle est systématique et je ne la remettrai pas en cause", a-t-il dit. Il a souligné que son objectif était de parvenir à "désintoxiquer la France de la dépense."

"On ne peut pas dans tous les domaines n'avoir à la bouche qu'un seul principe, 'plus de dépenses, plus d'effectifs, plus d'impôts', ce qui à la fin fera moins d'emplois, moins de croissance et plus de problèmes à régler", a-t-il ajouté.

Marine Pennetier, avec Emmanuel Jarry, édité par Chine Labbé